Hubert Robert, 1733-1808 : un peintre visionnaire

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 543 pages
Poids : 3245 g
Dimensions : 25cm X 31cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7572-1064-2
EAN : 9782757210642

Hubert Robert, 1733-1808

un peintre visionnaire

chez Somogy

Paru le | Relié 543 pages

Tout public

49.00 Indisponible

Les libraires en parlent

Amel Zaïdi (Millepages)

- Magistral -

Hubert Robert nous invite à penser la finitude de l'homme bâtisseur à travers une poétique des ruines prodigieuse et met à l'épreuve du sublime la décadence d'une civilisation.

Quatrième de couverture

Hubert Robert

1733-1808

Un peintre visionnaire

Hubert Robert fut l'un des créateurs les plus séduisants du siècle des Lumières. Artisan de cet art de vivre poli, galant et souriant qui paraît l'une des quintessences de l'esprit français au XVIIIe siècle, l'artiste attire d'emblée la sympathie. Il parvint à s'introduire dans les cercles les plus brillants de son temps, édifiant une carrière exemplaire dans la France de l'Ancien Régime jusqu'au règne de Napoléon.

Formé à Rome vers le milieu du siècle, en pleine fièvre antiquaire, Robert s'impose dès son retour à Paris comme « peintre d'architecture ». Le philosophe Denis Diderot célèbre aussitôt la « poétique des ruines » du jeune artiste. La production de Robert fait preuve au cours de sa carrière d'une exceptionnelle dynamique d'amplification : les oeuvres, les projets, les charges y atteignent une dimension considérable. L'artiste devient très recherché pour la production de vastes ensembles de décors peints. Il se lance enfin avec succès dans une forme d'« art total » en tant que créateur de jardins, dont le parc de Méréville (de 1786 à 1793) fut sans doute le chef-d'oeuvre.

Frappé par le bouleversement historique de la Révolution française, il en consigne les premières manifestations en représentant, dès l'été 1789, La Bastille dans les premiers jours de sa démolition. En 1795, il réintègre sa fonction de conservateur du « Muséum national », c'est-à-dire du musée du Louvre qui vient d'ouvrir ses portes, et dont il avait préparé activement la création.

Sans aucun doute, l'oeuvre de Robert est parcourue par un sens de l'écoulement inexorable du temps et, par-delà, par une conscience de la marche de l'histoire, tour à tour triomphante ou déplorable, qui en constitue l'impressionnante grandeur.