Collection(s) : Terres d'Amérique
Paru le 02/11/2016 | Broché 316 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nathalie Bru
Changer de vie. Partir, quitter la ville et ses tentations. Tout reprendre à zéro quelque part, au vert. Revenir à la terre et en vivre. Telles sont les profondes aspirations de Damon et Amy, un couple de jeunes actifs urbains de Los Angeles. Arrivés sur le domaine de Rain Dragon, ferme bio jouissant d'une belle notoriété, il leur faudra assez vite trouver leur place, s'imposer aussi, se rendre nécessaires tout en essayant de colmater les fuites d'une histoire d'amour qui commence à sévèrement tanguer. La vie en communauté est par bien des aspects exaltante, riche en promesses et en projets, si bien que chacun y trouve son compte mais pour combien de temps ?
Sur un sujet qui attire souvent les sarcasmes et l'acidité du ton, Jon Raymond préfère jouer une partition beaucoup plus subtile et autrement nourrissante. Avec un sens admirable du récit, il s'empare des questions actuelles sans les malmener. Attentif aux questionnements de ses personnages, il dresse le portrait d'une génération certe idéaliste mais aussi et surtout pragmatique et responsable. Son écriture cinématographique ne se prive pas d'être belle et imagée, attentive aux relations humaines et aux paysages.
Un très beau roman, juste, nécessaire et tellement rassurant.
La vie idéale
Changer de vie et revenir à l'essentiel : voilà ce à quoi aspirent Damon et Amy, deux trentenaires originaires de Los Angeles, en couple depuis six ans. Et c'est justement ce que leur propose « Rain Dragon », une grande ferme bio du nord-ouest des États-Unis qui pratique l'agriculture raisonnée. Un projet alternatif qui attire beaucoup de jeunes en quête d'un idéal de vie et dans lequel tous deux vont peu à peu se faire une place, en s'éloignant inéluctablement l'un de l'autre.
Révélé en 2010 par Wendy et Lucy, un recueil dont la nouvelle éponyme a été portée à l'écran par la réalisatrice Kelly Reichardt, Jon Raymond écrit également pour le cinéma et collabore notamment avec Todd Haynes. On retrouve dans La Vie idéale les thèmes qui lui sont chers et cette écriture visuelle qui en fait un écrivain à la fois original et résolument contemporain.
« Le portrait juste et émouvant du malaise culturel de
notre époque. »
Vanity Fair
« Jon Raymond nous fait pénétrer dans des vies en suspension, et le résultat est tout simplement vertigineux. »
The Los Angeles Times