L'ultra-gauche : mythe ou réalité ?

mardi
28
juin
20h00

Rencontres et Débats

Lieu : 60 RUE DE BELLEVILLE 75020 PARIS

Rencontre-débat avec Michel Kokoreff pour son dernier livre : Spectres de l'ultra-gauche. L'État, les révolutions et nous (l'oeil d'or)

Présentation de l'éditeur :

Un spectre nous hante aujourd'hui : non plus le communisme - comme au temps de Marx - ou encore l'anarchisme, mais l'« ultragauche ». De l'affaire dite « de Tarnac » et ses prétendues cellules terroristes invisibles à son fiasco judiciaire majeur, des blacks blocs et « totos » » et autres « antifas » aux zones à défendre, de la radicalisation des « ultra-jaunes » sur les Champs Élysées aux sabotages des radars ou des « islamo-gauchistes » de l'université, elle semble partout une figure de la dangerosité : ennemie devenu menace. Or telle qu'elle est imaginée, l'ultragauche n'existe pas : elle est une pure construction policière et médiatique du pouvoir, une fiction efficace. Ce livre entend ainsi déconstruire le mythe de l'ultragauche, en faire l'histoire. Il vise à restituer un regard plus ethnographique de l'expérience de groupes dont la radicalité semble passer de la fragmentation à la pulvérisation, qui appelle de nouvelles hypothèses politiques à l'ombre des présidentielles.Un spectre nous hante aujourd'hui : non plus le communisme - comme au temps de Marx - ou encore l'anarchisme, mais l'« ultragauche ». De l'affaire dite « de Tarnac » et ses prétendues cellules terroristes invisibles à son fiasco judiciaire majeur, des blacks blocs et « totos » » et autres « antifas » aux zones à défendre, de la radicalisation des « ultra-jaunes » sur les Champs Élysées aux sabotages des radars ou des « islamo-gauchistes » de l'université, elle semble partout une figure de la dangerosité : ennemie devenu menace. Or telle qu'elle est imaginée, l'ultragauche n'existe pas : elle est une pure construction policière et médiatique du pouvoir, une fiction efficace. Ce livre entend ainsi déconstruire le mythe de l'ultragauche, en faire l'histoire. Il vise à restituer un regard plus ethnographique de l'expérience de groupes dont la radicalité semble passer de la fragmentation à la pulvérisation, qui appelle de nouvelles hypothèses politiques à l'ombre des présidentielles.