Paru le 23/05/2000 | Broché 212 pages
Public motivé
1850-1959
Un siècle de discorde et de proximité
Les problèmes d'enseignement doivent-ils se poser en termes politiques ? Il faut évidemment répondre par l'affirmative tout au long de ce siècle de discorde et de proximité, entre 1850 et 1959. La loi Falloux et la loi Debré sont les deux bornes d'une époque qui n'est pas révolue, tant le débat est encore actuel et soulève de temps à autre des passions, parfois exacerbées.
L'enjeu est de taille et les protagonistes nombreux, surtout dans l'Ouest et plus particulièrement dans le diocèse de Nantes. Evêché, congrégations religieuses ou encore l'Etat, ainsi que l'importance croissante de l'enseignement public sont des acteurs fondamentaux.
Mais cet ouvrage ne s'arrête pas là. Il aborde tous les problèmes de la vie quotidienne, l'organisation des maisons d'éducation, le corps professoral et même la façon d'enseigner. Le texte à la fois scientifique et anecdotique ne cache pas la volonté de l'auteur de brosser un tableau qui soit le plus complet possible d'un monde, celui de l'enseignement, qui pour le moins, ne laisse pas indifférent.
Bertrand Dupin de Beyssat enseigne l'histoire, géographie en classes de lycée et l'histoire économique en classe Préparatoires aux écoles de commerce à Saint-Joseph du Loquidy. Titulaire d'un doctorat d'histoire contemporaine de l'Uni, versité de Nantes, il est aussi responsable de l'année
Préparatoire au concours du CAFEP, formation relevant de l' Université Catholique de l'Ouest. Il intervient aussi en lettres-supérieures à la Perverie.
Dessin de couverture :
Le clocher de Saint-Nicolas qui domine l'arrière-plan, nous rappelle que Mg Jaquemet fit appel à un vicaire de cette paroisse, M. Pergeline, Pour fonder l'Externat. C'est d'ailleurs sur le territoire de Saint, Nicolas, que le collège ouvrit ses portes, le 5 novembre 1851, dans un immeuble, aujourd'hui détruit, de la rue La Fayette.
Quatre ans après, la générosité du futur cardinal Richard Permet à l'Externat de prendre, rue Bonne-Louise, la place des missionnaires diocésains. Autour de la chapelle Saint-François, des agrandissements successifs réalisent un ensemble de bâtiments, dont on reconnaît au premier plan, l'internat construit en 1882, puis ce sera la salle des fêtes qui est inaugurée en 1885... Mais qui pouvait penser à l'époque que la chapelle des Réparatrices, visible à gauche, serait bientôt un lieu de repli ?
(Prospectus de l'Externat, non daté)