Abdelmalek Sayad : la découverte de la sociologie en temps de guerre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 191 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35018-340-4
EAN : 9782350183404

Abdelmalek Sayad

la découverte de la sociologie en temps de guerre

de , ,

chez Ed. nouvelles Cécile Defaut

Paru le | Broché 191 pages

Public motivé

17.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Au tournant des années 1960, Pierre Bourdieu, Abdelmalek Sayad et les équipes d'enquêteurs réunies autour d'eux découvrent « en marchant » la sociologie. En articulant enquêtes par sondage et monographies, leur objectif est double. Comprendre les mécanismes sociaux de la domination mis en oeuvre par le système colonial et témoigner des conditions de vie des Algériens. Avec les armes de la science, ils s'engagent aux côtés des anticolonialistes.

Ces années d'apprentissage et d'expérimentation éclairent la trajectoire intellectuelle de Sayad. Elles historicisent le passage de la critique de la sociologie coloniale à l'invention de la sociologie de l'émigration-immigration (1973-1998).

Au moment où les migrations internationales comptent parmi les enjeux majeurs de notre société, la vulgarisation des travaux du sociologue algérien est plus que jamais d'actualité. Dans cette perspective, ce livre vise à élargir les recherches et à susciter les débats autour d'une oeuvre encore trop peu étudiée.

« Abdelmalek Sayad incarnait la vision juste, le regard à la fois proche et lointain, intime et distant qui convient au sociologue. Ni porte-parole m'as-tu-vu, ni donneur de leçons, ni expert, il s'est voulu écrivain public qui transcrit et transporte une parole à la fois intime et publique confiée, comme un message personnel, à une personne digne de confiance, capable de l'accueillir, de la transmettre à qui de droit. Il s'est conduit jusqu'au bout en témoin fidèle, en mettant en jeu dans son travail, toute sa vie, tout ce que lui avait appris une existence difficile de transfuge désespérément fidèle (quoique membre d'une institution de recherche française, le CNRS - et secondairement l'École des hautes études -, Sayad avait tenu à garder la nationalité algérienne). »
Pierre Bourdieu, 1998

Du même auteur : Tassadit Yacine