Allons z'enfants...

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 446 pages
Poids : 583 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84263-858-0
EAN : 9782842638580

Allons z'enfants...

de

chez Dilettante

Paru le | Broché 446 pages

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préface de Michel Dalonni


Quatrième de couverture

Vous connaîtrez de suprêmes extases, de voluptueux frissons, voire des spasmes de joie en lisant Allons z'enfants...

René Fallet, Le Canard enchaîné

Allons z'enfants... vaut d'abord comme un document humain, probablement irréfutable, et, nous en témoignons, bouleversant. Quand on ferme le livre, il faut quelque temps pour se remettre de cette lecture.

Jacques Brenner, Paris-Normandie

Livre magnifique, libre et généreux, éclatant de jeunesse et de révolte. Il faut absolument lire ce roman, l'un des plus forts et des plus humains qui soient.

Jacques Peuchmaurd, Arts

C'est là un très grand livre, dont la force corrosive s'égale à celle des Gaîtés de l'Escadron. Je prédis à Gibeau une très belle carrière d'écrivain non conformiste.

Jean Mauduit, Témoignage chrétien

Voilà un roman : des êtres qui vont, qui viennent, qui pleurent, qui rient, qui parlent, qui gueulent, dont les gestes et les paroles sont tout un avec leurs sentiments. Aucun trucage, aucun remplissage... Le livre est un réquisitoire d'une violence inouïe, un réquisitoire contre les hypocrisies qui ruinent le bonheur des hommes. Et il rayonne d'une santé exaltante.

Maurice Faure, L'Observateur

Yves Gibeau n'est pas de ceux qui rusent, abordent indirectement les difficultés et se dérobent aux responsabilités qu'ils ont commencé par choisir. Mais que nous soyons d'accord avec lui ou que ses idées nous choquent, nous ne restons pas insensibles à son talent.

Jean Blanzat, Le Figaro littéraire

Voici un beau livre. Enfin ! Son mérite est si simple que pour en dire du bien il faudrait éviter toute littérature. On devrait dire : il est beau lisez-le.

Robert Coiplet, Le Monde

Le livre qui nous avait le plus touchés était sans conteste Allons z'enfants d'Yves Gibeau. D'autres avaient compté pour nous (...) mais aucun ouvrage n'égalait, à nos yeux Allons z'enfants. Tous les cadets l'avaient dévoré et en avaient fait leur livre de chevet.

Yasmina Khadra, L'Écrivain

Biographie

Né en 1916 à quelques kilomètres des lieux de la bataille de Verdun, Yves Gibeau, fils d'adjudant de carrière élevé à la trique, enfant de troupe à l'École des Andelys, faisant la préparation d'officier à Saumur, puis maréchal des logis, on aurait pu le croire promis à une carrière militaire : il devint au contraire un antimilitariste viscéral, un insoumis dans l'âme, dont les convictions pacifistes résonneront dans toute son oeuvre.

Mobilisé en 1939, prisonnier un an dans un stalag de Prusse-Orientale, Yves Gibeau parvient à se faire rapatrier en novembre 1941 et file aussitôt à Marseille. Il y mène une vie de bohème, semi-clochard, avant que, repéré par les recruteurs du STO, il se réfugie dans la ferme paternelle champenoise. Après-guerre, il devient chansonnier, joue aux côtés de Francis Blanche, et écrit son premier livre, ses souvenirs de prisonnier de guerre. Rogue et drôle, Le Grand Monôme paraît en 1947 chez Calmann-Lévy : c'est Raymond Aron qui en a recommandé la publication et qui présente le jeune auteur à Albert Camus, alors patron de Combat. Il tâte du journalisme, écrit des chroniques de variétés et de music-hall et sympathise avec Boris Vian.

Cet amoureux de la langue dont les écrivains favoris s'appellent Henri Calet, Alexandre Vialatte, Raymond Guérin, Emmanuel Bove et Antoine Blondin entre à Constellation comme correcteur, avant de passer secrétaire de rédaction à L'Express - journal pour lequel il compose les grilles de mots croisés. En 1950 paraît Et la fête continue, et en 1952, son roman le plus célèbre, Allons z'enfants...

Suivront Les Gros Sous, La Ligne droite et La guerre, c'est la guerre : cette histoire d'une désertion en pleine guerre d'Algérie passe pour une provocation. C'est l'échec et Yves Gibeau va se taire jusqu'en 1983, où il publie un livre sur le Chemin des Dames avec des photographies de Gérard Rondeau. En 1988 avec Mourir idiot, Gibeau rédige un roman tissé de souvenirs personnels. Malade d'un cancer, le vieux réfractaire s'est éteint en 1994, à Roucy, village de sa Champagne natale où il s'était retiré.