American desperado : une vie dans la mafia, le trafic de cocaïne et les services secrets

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 704 pages
Poids : 740 g
Dimensions : 14cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36374-043-4
EAN : 9782363740434

American desperado

une vie dans la mafia, le trafic de cocaïne et les services secrets

de ,

chez 13e note

Collection(s) : Mémoires

Paru le | Broché 704 pages

Tout public

25.95 Indisponible

traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Patricia Carrera


Les libraires en parlent

Mr Simon Serna (Librairie Le Genre Urbain)

              Vous voulez apprendre à liquider un corps ? Apprendre à trafiquer un avion de chasse, capter les fréquences de la police ? A faire l’amour à une James Bond girl, à tenir une écurie et droguer les chevaux, corrompre un juge, vous servir d’une batte de base ball, dépecer un vietcong, organiser une orgie avec des playmates et des gars de la National Football League ? Alors lisez  les mémoires véritables de Jon Roberts, Cocaïne Cowboy qui fît parvenir aux narines de Miami des tonnes de coke dans les années 70’.

             Le gangster traverse la seconde moitié du XXème siècle et grandit avec l’Amérique comme sœur et mère. Une balle sort en silence du canon de son père et traverse le crâne d’un inconnu. Devant l’impunité du geste l’enfant choisira ce qu’il appelle le mal. New York reçoit ses premiers coups et crache du sang sur ses mains. Jon ira les laver dans les eaux du Vietnam, à 19 ans. De la Mafia à l’armée, l’Amérique recrute et dirige ses membres les plus efficaces. Rendu à la vie civile, après un récit de la folie du Vietnam, Jon prospère dans le rachat et le réaménagement de boites de nuit new-yorkaises. Il ne tient qu’à vous de surprendre une discussion avec Cassavetes, un riff de Hendrix, une coupe de champagne ou une prise de Qaalude, la drogue qui ouvre les cuisses. Et puis c’est Miami. Là où tout peut recommencer et ce jusqu’aux plus hautes sphères de l’Amérique. Jon vous dévoilera toutes les ficelles pour importer la marchandise de Pablo Escobar. Choisissez votre avocat parmi la Jewish Connection, cela vaut mieux qu’un flingue à ce niveau. En passant il faudra faire un tour par la filmographie sélective du personnage : de Scarface aux Affranchis il y en a pour tous les goûts – jusqu’à ce que ce soit ses propres amis cubains qui passent derrière la caméra et tournent leur snuff-movies.

               Jon est incroyable et le journaliste Wright retranscrit sa parole, la fait dialoguer avec celles des acteurs encore en vie. Jon est incroyable et sa réussite par la violence ne manque pas de vous couper le souffle ou de vous retourner l’estomac, c’est selon.

Philippe Guazzo (LE COMPTOIR DES MOTS)

ÉPOUSTOUFLANT !!

Entrez dans la peau d'une immense crapule, Jon Roberts, criminel endurci dès le plus jeune âge, violent, sardonique, effrayant et pourtant très charismatique et... drôle (du moins à sa manière).
Le plus extraordinaire,  est que TOUT EST VRAI car ce sont ses mémoires, et ici, la réalité surpasse vraiment n'importe quelle fiction !
Résultat : une saisissante contre-histoire de l'Amérique des années 60 à aujourd'hui, mafieuse, corrompue, décadente, cynique, cinglée.

Quatrième de couverture

American desperado

Wright est un grand journaliste, Roberts un génie du crime. Ensemble, ils retracent la jeunesse mafieuse de Jon Roberts à New-York, ses dérapages de commando au Vietnam, son ascension de cocaine cowboy... Ce sera la matière d'American Desperado, effrayante épopée de la réussite criminelle.

« Dans les années 1980, on arrêtait des petits consommateurs de drogue colombiens qui nous parlaient d'un gringo barbu. [...]
- Il a un nom ?
- John.
Pendant des années, on a recherché un « gringo barbu » nommé John.
Je n'ai jamais pensé que son nom pouvait s'écrire sans "h".
On a récolté quelques informations. C'était un vétéran du Vietnam, un cinglé hyper-violent qui voyageait en compagnie d'un géant.
- Un géant ? Tu te fous de nous !
- Je vous jure, le gringo travaille avec un géant.
Pendant des années, on n'a eu que ça pour enquêter : John, Gringo barbu. Se balade avec un géant. »

« Un tour de force. Le meilleur récit sur le crime depuis Les Affranchis de Nicholas Pileggi. »
Rich Cohen, auteur de Yiddish Connection

« Le Moby Dick des Mémoires sur la Mafia. »
David Lipsky, auteur d'Absolutely American

« Wright, en évoquant les étranges passions de Jon Roberts, parvient à rendre sympathique ce vieux salopard. »
Miami New Times

« Jon Roberts s'avère un narrateur bourré de charme, en grande partie grâce à son coauteur Evan Wright, qui pénètre avec aisance dans son univers terrifiant pour lui permettre de livrer son histoire. Bien que je prie pour ne jamais me retrouver dans la même pièce que Roberts, il m'a été impossible de lâcher son livre. »
Steven Gaines, guitariste de Lynyrd Skynyrd

« Le genre de récit dont les auteurs de polars sont envieux, parce que la réalité dont il rend compte dépasse de loin la fiction. Captivant, addictif à vous donner le tournis, ce témoignage unique en son genre trônera dans votre collection de livres sur le crime. »
Chuck Hogan, auteur du Prince des braqueurs

Biographie

Jon Roberts (à droite sur la photo), né Riccobono, a vu le jour en 1948 à New York dans une famille liée au clan Gambino, et il est mort d'un cancer en 2011, deux mois après la publication de ses Mémoires. Au Moyen Âge en Italie, ç'aurait été un condottière ; au XXe siècle, il a été l'un des plus grands gangsters américains. Caïd des cocaine cowboys, il fut le correspondant numéro 1 du cartel de Medellin à Miami de 1975 à 1985. Arrêté en 1991 après des années de cavale, il a écourté sa peine de prison en devenant indic pour des agences fédérales.

Evan Wright, proche des journalistes gonzo, a été récompensé par de multiples prix (Los Angeles Times Book Award, PEN/Faulkner Award...). Ses reportages en immersion sur des anarchistes, skinheads et autres marginaux ont été publiés par Rolling Stone et Vanity Fair. Partageant le quotidien des marines pour couvrir la guerre d'Irak, il a tiré de cette expérience un roman, Generation Kill, adapté par la chaîne HBO sous forme de mini-série.
C'est en 2008 qu'ont débuté ses trois années d'entretiens avec Jon Roberts.