André Malraux, Charles de Gaulle, une histoire, deux légendes : biographie croisée

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 403 pages
Poids : 402 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-07-011923-3
EAN : 9782070119233

André Malraux, Charles de Gaulle, une histoire, deux légendes

biographie croisée

de

chez Gallimard

Collection(s) : L'infini

Paru le | Broché 403 pages

Tout public

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préface Daniel Rondeau


Quatrième de couverture

André Malraux Charles de Gaulle, une histoire, deux légendes

« D'abord le passé... » Premiers mots adressés par le général de Gaulle à André Malraux. Première rencontre. Il est 11 heures du matin, le mercredi 18 juillet 1945, au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique, à Paris. Deux légendes se font face : le chef de la France libre et la figure mythique de l'écrivain engagé dans la lutte antifasciste de l'entre-deux-guerres. Sans s'embarrasser ni de circonlocutions ni de formules de politesse, le général de Gaulle s'attaque directement à l'essentiel : André Malraux et ses engagements passés. D'abord surpris (« Surprenante introduction »), celui-ci commence alors par expliquer la raison profonde de son engagement : « Je me suis engagé dans un combat pour, disons, la justice sociale. Peut-être, plus exactement : pour donner aux hommes leur chance... » Puis, il enchaîne en expliquant ses combats dans les années 1930 contre le fascisme : « J'ai été président du Comité mondial antifasciste avec Romain Rolland, et je suis allé avec Gide porter à Hitler - qui ne nous a pas reçus - la protestation contre le procès de Dimitrov et des autres soi-disant incendiaires du Reichstag. » Il poursuit en parlant de la guerre d'Espagne pendant laquelle il a combattu aux côtés du gouvernement républicain espagnol contre les militaires du général Franco, en prenant bien soin d'ailleurs de préciser qu'il ne s'est jamais compromis avec les communistes de Staline : « Puis il y a eu la guerre d'Espagne, et je suis allé me battre en Espagne. Pas dans les Brigades internationales, qui n'existaient pas encore, et auxquelles nous avons donné le temps d'exister : le parti communiste réfléchissait... » Enfin, André Malraux termine par une profession de foi : « Puis il y a eu la guerre, la vraie. Enfin est arrivée la défaite, et comme beaucoup d'autres, j'ai épousé la France... » Le coup de foudre est réciproque entre les deux hommes. Débute alors une amitié indéfectible sur les hauteurs pendant plus de vingt-cinq années. Pourtant, cette première rencontre n'a pas été une évidence. Elle a même été tardive.

Biographie

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et ancien secrétaire de la Conférence du stage du barreau de Paris, Alexandre Duval-Stalla est avocat en droit des affaires et en droit pénal.