Architecture : mettre en forme et composer. Vol. 7. Les catégories de Vitruve et d'Alberti : reconsidérer aujourd'hui le beau, l'utile, la construction vis-à-vis de l'apport des avant-gardes du XXe siècle : planches

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 95 pages
Poids : 593 g
Dimensions : 25cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37556-012-9
EAN : 9782375560129

Les catégories de Vitruve et d'Alberti

reconsidérer aujourd'hui le beau, l'utile, la construction vis-à-vis de l'apport des avant-gardes du XXe siècle
planches

de

chez Ed. de la Villette

Serie : Architecture : mettre en forme et composer. Vol 7

Paru le | Broché 95 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Énoncées il y a vingt siècles puis réactualisées à la Renaissance, les catégories de Vitruve, reformulées par Alberti, se présentent comme des cadres mentaux propres à l'architecture occidentale, suffisamment souples pour intégrer les expériences accumulées dans son histoire, et ouvertes aux évolutions de chaque époque comme aux apports des architectes qui ont marqué leur temps de façon significative.

Ces catégories, dites aussi traditionnelles, procurent un langage commun, pratique et conceptuel, traitant de l'organisation spatiale des contenus d'activités - la destination d'un bâtiment plus ou moins spécifiée dans un « programme » - et de la construction du contenant bâti, tout en permettant d'en extraire et d'en doser les significations pratiques et symboliques. Leurs contenus ne sont pas fixés une fois pour toutes ; ils évoluent dans le temps, à des rythmes différents.

Les principes génériques de venustas, d'utilitas et de firmitas se placent à un niveau de conception plus étendu que les catégories de la mise en forme, introduites dans le volume 3. Ils ne passent pas nécessairement par le filtre du dessin, avec ses codes spécifiques, et se composent aux intentions du maître d'ouvrage, les demandes de l'entrepreneur ou de l'ingénieur, dont l'architecte s'est peu à peu séparé depuis deux siècles.

La catégorie du beau - venustas chez Vitruve - est la plus complexe des trois et pose d'emblée la question des finalités de l'architecture. Elle est inséparable du concept de « modernité », dont nous examinons l'évolution du sens au cours du XXe siècle.

Désignée sous le terme d'utilitas dans le traité de Vitruve et de commoditas dans celui d'Alberti, la deuxième catégorie est en prise directe avec les besoins fondamentaux de l'habitation humaine. Elle rassemble les dispositions spatiales et matérielles qui permettent aux contenus d'activités d'un bâtiment d'être adapté à sa destination, à son usage et à sa bonne marche - ce qu'on appelle aujourd'hui, de façon beaucoup trop générale, sa « fonction ». Nous pensons que le maniement du concept de fonction doit être accompagné d'une critique du fonctionnalisme, en tant qu'idéologie du Mouvement moderne, pour les raisonnements déterministes qui en résultent.

Firmitas, catégorie de la solidité dans la durée, dédiée aux savoirs de la construction et du matériau mis en oeuvre, est profondément ancrée dans l'économie. L'approche morphologique des ouvrages de construction, inséparables de leurs « systèmes techniques », est abordée sous l'angle de leur potentiel à recevoir de l'espace habitable accompagné d'une gamme de facteurs fonctionnels précisément choisis et dosés.