Architecture : mettre en forme et composer. Vol. 13. Continuum spatial : perspective inversée : planches

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 93 pages
Poids : 586 g
Dimensions : 25cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37556-018-1
EAN : 9782375560181

Continuum spatial

perspective inversée
planches

de

chez Ed. de la Villette

Serie : Architecture : mettre en forme et composer. Vol 13

Paru le | Broché 93 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Le « continuum spatial » est un mode d'organisation de l'espace rendu possible, notamment, par l'usage d'ossatures métalliques puis en béton armé autorisant une certaine autonomie des enveloppes par rapport à la structure bâtie. Il ne doit pas être envisagé sous son seul aspect formel et en fonction de ses effets plastiques, mais aussi comme une façon d'habiter l'espace avec des pratiques spécifiques. Les limites entre les intérieurs habités et le contexte extérieur commencent à s'estomper. Un mode de vie nouveau ouvre la voie à un processus de dissolution des limites entre domaines privé et public.

Les caractères associés aux anciennes manières de définir l'espace, notamment résidentiel, par pièces distinctes et séries de plans se succédant dans une enfilade, disparaissent au profit d'une mise en continuité des parois-limites des pièces entre elles. De nouvelles enveloppes spatiales introduisent et mettent en valeur des suites modulables de vues, de lumières ou de passages entre les intérieurs et les extérieurs, avec une dématérialisation partielle de ces enveloppes tirant parti de correspondances d'alignements, de l'implicite à l'explicite. Les rapports plein-vide, les jeux de lumières directes ou réfléchies, les distributions sont effectivement modifiés.

L'auteur distingue deux types d'opération pour décrire et analyser ce mode d'organisation en « continuum » : la décomposition et la fusion. Le pavillon de Barcelone de Ludwig Mies van der Rohe (1929) et l'orphelinat d'Aldo van Eyck (1959) sont des références de décomposition contrôlée où les architectes utilisent un principe de dissociation et de compénétration des limites avec apparition d'espaces intermédiaires et des effets alternés d'ouverture et de fermeture. Le pavillon de la Finlande d'Alvar Aalto pour l'Exposition universelle de New York (1939) et la maison Duncan de Bruce Goff (1965-1967) déclinent des procédés de fusion. Ce mode exploite un jeu de déformations continues des parois sur le thème de l'ondulation, dont les replis donnent lieu à des effets divers entre enveloppes internes et externes.