Architecture : mettre en forme et composer. Vol. 1. Trois études de cas : Maison Fisher, Louis I. Kahn, Villa Müller, Adolf Loos et Karel Lotha, projet pour une résidence à Avignon, François Franque

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 119 pages
Poids : 460 g
Dimensions : 25cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37556-003-7
EAN : 9782375560037

Trois études de cas

Maison Fisher, Louis I. Kahn, Villa Müller, Adolf Loos et Karel Lotha, projet pour une résidence à Avignon, François Franque

de

chez Ed. de la Villette

Serie : Architecture : mettre en forme et composer. Vol 1

Paru le | Broché 119 pages

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Quatrième de couverture

Ces études de cas visent à reconstruire méthodiquement, par le dessin « géométral », l'ordre et l'enchaînement des tracés de composition dévoilant la structure formelle de trois bâtiments représentatifs. Leurs descriptions graphiques recourent aux trois critères de la géométrie élémentaire de l'architecte : position, taille et forme du contour des limites de l'espace. Cela se fait en relation directe avec les deux séries de catégories du projet : celles de la mise en forme dessinée ainsi que celles de Vitruve et d'Alberti.

La Maison Fisher de Louis I. Kahn réunit deux traits caractéristiques de son oeuvre : une « clarté géométrique » dans la mise en place alliée à une diversité spatiale. Le fait de distinguer deux unités fonctionnelles séparées - « living cube » et « sleeping cube » - provient de son adhésion initiale aux thèses du Mouvement moderne, mais le traitement retenu n'est pas fonctionnaliste et relève d'une conception de l'architecture comme un « art d'enclore l'espace ». Les continuités spatiales du séjour sont dosées. Elles n'existent ici qu'à l'intérieur d'un volume conteneur et se modulent devant chaque baie en rapport avec un choix de vues sélectives, tandis que les fonctions élémentaires de ces baies peuvent être dissociées ou associées à volonté, sans esprit de système.

La Villa Müller d'Adolf Loos et Karel Lotha compte parmi les dernières réalisations de Loos. Elle se situe à la charnière entre le Mouvement moderne et la période antérieure, cherchant à s'extirper d'une architecture Beaux-Arts arrivée à épuisement. Dans un parti inédit de distribution, les concepteurs proposent une nouvelle spatialité adaptée à un programme de villa, à l'écart du Style international qui commence à s'imposer à cette époque. La maîtrise des dimensions et des proportions, ainsi que le traitement des parois sont poussés ici jusqu'aux détails en exploitant le « principe du revêtement » initié par Gottfried Semper.

Quoique non réalisé, l'hôtel particulier du XVIIIe siècle de François Franque, un élève de Jacques-François Blondel, n'en figure pas moins dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert comme un modèle de composition. Cet exemple abouti de composition joue avec le procédé du « rachat », cherchant à tirer parti des contraintes d'un terrain très irrégulier pour en extraire une distribution ingénieuse associée à des contours de pièces offrant une gamme d'arrangements réguliers.

Biographie

Jacques Fredet est architecte diplômé de l'École des beaux-arts. Parti à Philadelphie, il compte parmi les élèves de Louis I. Kahn avant d'intégrer son agence pendant trois années. Rentré en France, il enseigne à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville. Il s'est spécialisé dans la connaissance de la construction des bâtiments anciens (diagnostic de leurs structures ; pathologies) et dans l'étude des logiques spatiales de composition qui sous-tendent tout édifice. Il a publié un Guide du diagnostic des structures dans les bâtiments d'habitation anciens (Éditions Le Moniteur, en collaboration avec J.-C. Laurent) et Les maisons de Paris : types courants de l'architecture mineure parisienne de la fin de l'époque médiévale à nos jours (Éditions de l'Encyclopédie des nuisances).