Serie : Architecture : mettre en forme et composer. Vol 10
Paru le 11/04/2019 | Broché 99 pages
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La vue et la lumière sont des facteurs difficilement dissociables qui s'exercent simultanément. La vue est principalement dépendante de l'observateur avec ses composantes subjectives et objectives, alors que la lumière existe indépendamment de lui ; mais elle ne peut être appréciée que par lui, un phénomène qui nous ramène au sujet qui observe et explore visuellement l'espace bâti et habité, en position fixe ou en se déplaçant. Percevoir une forme par les sens et la représenter, graphiquement ou en maquette, est un processus actif qui implique une interprétation mettant en jeu mémoire et intellect. Cela résulte d'une suite d'opérations en partie conscientes et réfléchies, en partie spontanées, avec fréquemment une interprétation qui anticipe le phénomène de perception proprement dit.
Est abordé ensuite le thème des parcours spatio-temporels caractéristiques de certains dispositifs classiques de l'architecture occidentale tels que les enfilades et les séquences urbaines « à plusieurs mains », comme on peut l'expérimenter en traversant un secteur du centre historique de Paris qui s'étend des anciennes Halles centrales jusqu'à la place de l'Odéon. Le jardin d'agrément offre quant à lui un vaste domaine de références de procédés scéniques exploités. Il offre un exercice, au-delà de l'utile, où l'on peut juger de la capacité d'imagination symbolique et du sens pratique de leurs concepteurs.
Trois exemples canoniques sont étudiés :