Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 14/08/2019 | Broché 470 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard
Cet inégalable roman retrace un projet de vie et de famille, documenter le sort des enfants perdus de la migration sud-américaine aux Etats-Unis.
Entre le road-trip familiale, le projet documentaire et l'importance des destinées en jeu, c'est une perle romanesque et politique qui nous a scotché !
C'est l'histoire d'une famille. Un père, une mère, deux enfants nés d'unions précédentes. Le père et la mère sont écrivains. Ils se sont rencontrés lors d'un projet où ils enregistraient les sons de New York, de toutes les langues parlées dans cette ville. C'est l'histoire d'un voyage : la famille prend la route, direction le sud des États-Unis. Le père entreprend un travail sur les Apaches et veut se rendre sur place. La mère, elle, veut voir de ses yeux la réalité de ce qu'on appelle à tort la « crise migratoire » touchant les enfants sud-américains. À l'intérieur de la voiture, le bruit du monde leur parvient via la radio. Dans le coffre, des cartons, des livres.
C'est l'histoire d'un pays, d'un continent. De ces « enfants perdus » voyageant sur les toits des trains, des numéros de téléphone brodés sur leurs vêtements. Des paysages traversés et des territoires marqués par la chronologie, les guerres, les conquêtes. C'est l'histoire, enfin, d'une tentative : comment garder la trace des fantômes qui ont traversé le monde ? Comment documenter la vie, que peut-on retenir d'une existence ? Et enfin : comment parler de notre présent ?
Avec Archives des enfants perdus, Valeria Luiselli écrit le grand roman du présent américain. Mélangeant les voix de ses personnages, l'image et les jeux romanesques, elle nous livre un texte où le propos politique s'entremêle au lyrisme.
Née en 1983 à Mexico, Valeria Luiselli vit actuellement à New York. Elle est l'autrice, notamment, de L'Histoire de mes dents (L'Olivier, 2016) et de Raconte-moi la fin (L'Olivier, 2017). Archives des enfants perdus l'a imposée aux États-Unis comme une figure incontournable d'une nouvelle génération littéraire.
