Arithmétique maya : à la recherche des nombres perdus

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 405 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8076-1559-5
EAN : 9782807615595

Arithmétique maya

à la recherche des nombres perdus

de

chez PIE-Peter Lang

Paru le | Broché 405 pages

Public motivé

53.81 Indisponible

préface de Jean-Claude Martzloff | postface d'Igor Xoyon


Quatrième de couverture

Arithmétique maya

À la recherche des nombres perdus

Les Mayas ont laissé des milliers d'équations calendaires. Cet ouvrage raconte leur redécouverte, et présente la méthodologie interdisciplinaire utilisée pour les traduire et éprouver leurs possibles modes d'emploi et de fabrication.

Les équations mayas révèlent une arithmétique modulaire jouant sur une forêt de cycles dont les plus anciens, de 13 et 20 éléments, servirent à former les plus utilisés, un cycle divinatoire de 260 jours et un « siècle » de 52 ou 104 ans. Ces entiers sont loin des habituels cycles des saisons, du Soleil, ou de la Lune. Ils témoignent d'une perception du temps liée à des pratiques divinatoires et rituelles, lesquelles ont conduit à célébrer les « porteurs » de l'an ou de ses vingtuples, et à banaliser un Calendrier de 18 980 jours, que les scribes mayas confronteront aux retours de Vénus, de la Lune ou des éclipses.

Les Mayas adoptèrent un jour zéro, et se mirent à compter les jours grâce au système du Compte Long, CL, qui les numérote un à un à partir de ce zéro. Par des identifications et des équations, le CL permet de contrôler le cours synchrone de tous les cycles en usage.

Ce livre présente la plus aboutie des sagas scientifiques de la Mésoamérique précolombienne, la compare à d'autres traditions, la situe dans l'histoire des sciences, et se termine par des réflexions éthiques et épistémologiques sur la rencontre des mondes et des civilisations.

Biographie

Volontaire de l'éducation contre l'ethnocide, André Cauty, est passionné par l'étude des interactions « pensée//langage//écriture » au coeur du travail de la preuve. D'abord professeur de mathématiques au Sahara, au Venezuela, au Maroc et en France, il s'est ensuite spécialisé en didactique (docteur de troisième cycle à Paris 7), en linguistique (DEA à la Sorbonne nouvelle), et en épistémologie (doctorat d'État ès sciences à Nantes). En 1987, il entre au CNRS comme chargé de recherches du CELIA (Centre d'Études des Langues Indigènes d'Amérique), puis devient pro fesseur à Bordeaux 1 où il inaugure la première chaire d'épistémologie et d'histoire des sciences ouverte dans une université scientifique française, et crée le laboratoire ÉPISTÉMÉ (EA 2971).