Baï Ganiou : récits incroyables sur un Bulgare contemporain

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 197 pages
Poids : 230 g
Dimensions : 13cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35270-264-1
EAN : 9782352702641

Baï Ganiou

récits incroyables sur un Bulgare contemporain

de

chez Non lieu

Paru le | Broché 197 pages

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traduction du bulgare et postface par Marie Vrinat | chronologie par Bernard Lory


Quatrième de couverture

Ce « roman » écrit en 1895, ayant pour sous-titre « récits extraordinaires d'un Bulgare contemporain », est devenu si célèbre que le héros dont il porte le nom symbolise le parvenu mal dégrossi, rusé et un brin truand, qui accumule les gaffes par bêtise et manque d'éducation. Il s'agit en fait d'un cycle de récits mettant en scène Ganiou Balkanski, jeune marchand d'essence de rose qui voyage en Europe et finit par faire de la politique. Le trait et la langue, où abondent les termes expressifs et les turcismes, sont truculents, mais l'image de Ganiou n'est pas vraiment à l'avantage de la petite bourgeoisie bulgare contemporaine, elle est encore utilisée aujourd'hui par ceux qui veulent opposer Orient et Occident, Bulgarie et Europe. C'est une autre face de la bulgarité qu'il propose, aux antipodes de celle, héroïque, véhiculée par le roman d'Ivan Vazov, Sous le joug, qui lui est contemporain.

Baï Ganiou a été traduit en français en 1911. Ouvrage mythique de la littérature bulgare, qui fait partie du patrimoine littéraire de l'Europe, il méritait à plus d'un titre d'être retraduit.

Biographie

Aleko Konstantinov (1863-1897), surnommé de son vivant « Le Bienheureux », a pourtant connu un destin tragique. Voulant mettre ses compétences de juriste au service du nouvel État bulgare, il a souvent été remercié du fait de son esprit indépendant, et ses pamphlets et feuilletons, féroces à l'égard des pouvoirs, lui attirèrent des inimitiés tenaces. Né à Svichtov dans une famille de commerçants aisés, il étudie le droit en Russie. Rentré en Bulgarie, il est juge, procureur, mais licencié pour raisons politiques. Jusqu'à la fin de sa vie, il est avocat indépendant. Il laisse une oeuvre intéressante faite de récits de voyages (les premiers récits d'un Bulgare sur Paris, Chicago, Prague où l'auteur se rendit aux expositions universelles), de feuilletons politiques et de son chef-d'oeuvre, Baï Ganiou, publié deux ans avant qu'il ne soit assassiné par erreur.