Paru le 01/02/2019 | Broché 95 pages
Tout public
avant-propos Georges Bernage
Face au peloton d'exécution qui allait le fusiller le 17 août 1946 à 7h05 à Alençon, Bernard Jardin, très pâle, prononçait d'une voix assez faible ses derniers mots : « Vive le national-socialisme », puis avant que les balles ne fusent, il ajoutait « Et vive la France quand même ». À notre connaissance, Bernard Jardin demeure le seul auxiliaire de la Sipo-SD en Normandie à proclamer jusqu'au bout son adhésion au national-socialisme. Pourquoi ce jeune homme commis boucher choisit-il délibérément le camp nazi ? L'appât du gain l'amène d'abord à monter des affaires de marché noir. Repéré par Hildebrandt, le chef roué et manipulateur de l'antenne ornaise du Sipo-SD, Bernard Jardin devient d'abord agent de renseignement avant de prendre la responsabilité d'opérations contre la Résistance ornaise ; en quelques mois, lui et son équipe, portent des coups très durs à celle-ci. D'abord enquêteur, Jardin frappe et torture ses victimes avant de devenir un assassin.
Diplômé d'histoire contemporaine de l'université de Caen, Yves Lecouturier effectue une carrière alternée à La Poste et à France Télécom terminant à la direction du musée de la Poste de Caen en 2009. Historien de formation, il l'est toujours par passion. Spécialiste de l'histoire de la poste, des télécommunications, de Caen, du Calvados et de la Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale, il a publié 43 ouvrages. Il est chevalier des Arts et Lettres depuis 2009.