Blobs : rêves et cauchemars de l'architecture à l'heure de l'informatique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 389 pages
Poids : 590 g
Dimensions : 15cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84534-285-9
EAN : 9782845342859

Blobs

rêves et cauchemars de l'architecture à l'heure de l'informatique

de

chez Sens & Tonka

Paru le | Broché 389 pages

Public motivé

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Les libraires en parlent

Xavier Capodano (Le Genre urbain)

Emmanuel Rubio est maître de conférences en littérature française, Université Paris  Ouest Nanterre La Défense. Ses domaines de recherche sont le surréalisme, les avant-gardes, littérature et philosophie, littérature et architecture, roman de la première moitié du XXe siècle. Avec "Blobs. Rêves et cauchemars de l'architecture contemporaine" (Sens et Tonka), il nous propose un regard original et pertinent pour comprendre l'évolution de l'architecture et la pratique architecturale des cinquante dernières années jusqu'à sa confrontation avec le basculement néolibéral.

Quatrième de couverture

Le blob ? Qu'est-ce que c'est ? Une fonction, sur les logiciels de modélisation que commencent à utiliser les architectes au milieu des années quatre-vingt-dix ; et bientôt, le nom que prennent les architectures les plus en vue de cette nouvelle ère numérique : étranges bulles ou cocons déformés... Mais le blob, depuis 1958, est aussi cette gelée rosacée fondant depuis l'espace sur les citoyens horrifiés de Phoenixville et d'ailleurs. Et de cette calamité, qui faillit emporter Steve McQueen dès ses débuts, tous se souviennent. Il y a une énigme du blob : pourquoi une révolution architecturale irait-elle trouver ses modèles dans les films d'horreur de série B ? Et un enjeu : penser l'architecture non plus en fonction de schémas techniques simplifiés, mais dans une perspective médiatique, où l'informatique renouvelle les conditions de dessin, de production, mais aussi, plus largement, la sphère sociale elle-même comme l'imaginaire commun, réinventés par les réseaux et la déterritorialisation. Avec, au bout du voyage, ce qui pourrait bien apparaître comme l'icône parfaite, et terrifiante, de l'espace néo-libéral : le blob.