Carta marina : 1539

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 187 pages
Poids : 338 g
Dimensions : 18cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782714308948

Carta marina

1539

de

chez Corti

Collection(s) : Merveilleux

Paru le | Broché 187 pages

Public motivé

Poche
20.30 Indisponible

édition Elena Balzamo


Les libraires en parlent

Charles Lafranque (LE COMPTOIR DES MOTS)

Une enquête passionnante et érudite sur l'histoire d'une carte éditée à Venise en 1539 par un archevêque suédois.

Quatrième de couverture

La Carta marina n'est marine que de nom, car elle représente non seulement les mers et les côtes, mais aussi l'intérieur des terres, tous les pays autour de la Baltique, tels qu'on se les imaginait au XVIe siècle : la Suède (avec la Finlande), la Norvège, le Danemark, la Russie, la Lituanie, la Pologne, l'Allemagne, la Hollande, mais aussi... la légendaire île de Thulé, les grands monstres marins et les serpents de mer fabuleux. Elle fut imprimée à Venise, en 1539, mais son auteur était suédois. Olaus Magnus (1490-1557), dernier archevêque de Suède sacré à Rome, dut quitter son pays devenu protestant pour vivre en exil, puis en Italie. Sa célèbre Carte fut ainsi élaborée et éditée à l'étranger ; elle est à la fois une arme de combat, censée montrer aux Européens la valeur des territoires que Rome était en passe de perdre, un témoignage poignant de l'amour pour la patrie à jamais perdue et un chef-d'oeuvre de la cartographie renaissante.

Les créatures fantastiques et les scènes de la vie quotidienne, les prodiges naturels et les personnages de l'histoire scandinave ancienne voisinent dans l'espace de la Carte et se croisent, formant une multitude d'histoires : faits divers et récits fantastiques, observations ethnographiques et contes de fées... La Carte raconte les histoires, et Elena Balzamo (essayiste et traductrice, spécialiste des littératures scandinaves) raconte l'histoire de la Carte, la vie aventureuse de son créateur, le milieu dans lequel il évoluait, un milieu cosmopolite qui, malgré les dissensions religieuses, était encore profondément uni : l'érudition était un bien véritablement commun, et le trésor de connaissances restait un et indivisible.