Paru le 25/05/2012 | Broché 94 pages
Derrière les paroles, sa propre parole, Yaël Pachet sait entendre « le silence dans lequel le solitaire vit et pourrit ». C'est à partir de cette conscience que se développe sa méditation, qui rencontre des personnages, comme « l'enfant sauvage » étudié par le Dr Itard, qui voulut en vain lui apprendre à parler, le poète Charles Gros, qui comme l'auteur rêva d'enregistrer les paroles qui passent et se perdent, et inventa le phonographe, puis l'inventeur oublié et malheureux Scott de Martinville, prédécesseur de Thomas Edison. C'est un livre sur le malheur de vivre, c'est surtout une mélodie intime où les paroles dites, entendues, les paroles tues ou oubliées se tressent dans une écriture vive, aiguë, incroyablement attentive.
Yaël Pachet a déjà publié en 2002 On est bien, on a peur, et en 2004 Mes établissements aux éditions Verticales. En 2006 elle a publié Point de vue d'un lièvre mort aux éditions Argol.