Paru le 01/10/2021 | Broché 54 pages
Tout public
avec la collaboration de Dominique Verhaegen | organisée par le Cercle d'histoire, d'archéologie & de généalogie
Au milieu du XIXe siècle, les habitants de Céroux, privés de lieu de culte décent depuis des décennies, obtiennent enfin qu'un nouvel édifice soit bâti en remplacement de l'ancienne chapelle Sainte-Catherine (1675-1680), totalement délabrée. L'architecte provincial, Antoine Moreau (1791-1872), est désigné en qualité d'auteur de projet. Il inaugure une forme de bâtir aux pouvoirs fédérateurs dans le contexte des suites de l'indépendance de la Belgique : le style néogothique. D'humbles artisans de proximité participent aux travaux de parachèvement tandis que l'ameublement est confié à des sculpteurs de renom : les frères Henri et Joseph Alexis Goyers de Louvain.
Ces véritables « globe-trotters », créateurs de la firme Goyers Frères spécialisée dans le mobilier religieux, interviennent dans un grand nombre d'églises, tant en Belgique qu'en France et aux Pays-Bas, et participent à de nombreuses expositions universelles.
Le Maître-autel, médaillé à l'exposition universelle de Paris en 1855, et la chaire de vérité (1864-1865) témoignent entre autres du talent de ces ébénistes d'exception. Orgue des Frères Gheude de Nivelles. Vitraux d'art du choeur, oeuvre de l'atelier du maître-verrier Jean WYSS (1883-1960) à Bruxelles, vitrail don d'Hergé et de sa première épouse G. Kieckens installés, dès 1953, au hameau de Ferrière tout proche.
C.L.