Champigny-sur-Marne : 1900-1950 : Art nouveau, Art déco, modernisme

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 272 pages
Poids : 1290 g
Dimensions : 25cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87143-357-6
EAN : 9782871433576

Champigny-sur-Marne

1900-1950
Art nouveau, Art déco, modernisme

de

chez Archives d'architecture moderne

Collection(s) : Art nouveau, Art déco

Paru le | Relié sous jaquette 272 pages

Tout public

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textes Charlotte Mus | avec la collaboration de Chloé Chotard, Patricia Masson, Maximilien Flais, William Pesson | album photographique Julien Fontaine


Quatrième de couverture

Champigny-sur-Marne

Art nouveau - Art déco - Modernisme

Lovée dans un méandre de la Marne, Champigny est longtemps restée un bourg agricole aux coteaux couverts de vignes. À partir de 1880, la villégiature parisienne implante ses villas et maisons en bords de Marne, à l'image de la Villa de la Montagne, dont une dépendance est constituée par le Pavillon Scandinave édifié par Charles Garnier à l'Exposition universelle de 1889.

Les premières années du XXe siècle voient la construction d'habitations sociales, tandis que le paysage encore champêtre attire peintres, sculpteurs, hommes et femmes de lettres. En 1905, Albert Darmont fonde le Théâtre antique de la Nature qui accueille jusqu'à cinq mille spectateurs. Le comédien habite un curieux manoir néo-médiéval fréquenté par son amie Sarah Bernhardt. De 1906 à 1967, l'hippodrome du Tremblay, dont la décoration intérieure est signée Louis Majorelle, voit affluer les foules du week-end.

À partir de 1919, une cité-jardin modèle est projetée dans le cadre de la politique sociale volontariste du maire Albert Thomas. Elle est l'une des plus grandes et des plus remarquables d'Île de France.

L'automobile constitue une des faces du patrimoine campinois. En 1932, Charles Deutsch et René Bonnet, deux passionnés de mécanique, fondent la marque DB et participent aux 24 heures du Mans.

La décennie 1950 est celle des bords de Marne et de ses guinguettes saisis par le photographe Willy Ronis, de l'édification des premiers grands ensembles de logements sociaux ou encore des pavillons autoconstruits par « Les Castors ». Au même moment, les habitants majoritairement portugais du bidonville du Plateau luttent pour accéder à un minimum de confort. Quelques années plus tard, cette communauté financera la construction de deux monuments commémoratifs en remerciement pour l'aide apportée par la Ville de Champigny et notamment par son maire Louis Talamoni.

Du même auteur : Charlotte Mus