Paru le 30/04/2008 | Cartonné 38 pages
illustrations Guy Michel
Champlain, je me souviens
« 1608, le 3 juillet, Champlain remonte le Saint-Laurent ? bord d'une barque. En face de la pointe de Kébec, il décide d'établir un poste de traite des fourrures. Les colons qui l'accompagnent abattent des arbres, creusent des fosses, défrichent, sèment et prennent lentement racine.
Dej?, les bases de la première ville de la Nouvelle-France sont jetées... »
Marqué dès l'enfance par la présence impériale de l'océan qui voisine Brouage dont il est originaire, Samuel de Champlain (1580-1635) traversera une vingtaine de fois l'Atlantique. Curieux, tenace, visionnaire, son humanisme fera naître la ville de Québec et développera cette Nouvelle-France en harmonie avec les peuples amérindiens.
Au fil des 38 pages de cette véritable bande dessinée d'aventure, les auteurs nous font vivre les moments forts d'un destin hors du commun et d'une histoire unique et grandiose.
Entre la parlure québécoise et le parlanghe picto-charentais, Yannick Jaulin raconte avec « Un French », la rencontre de jacinthe et Romuald, une étudiante québécoise et son correspondant rochelais, prolongeant du même coup le fil qui lie le coeur du Québec à celui du Poitou-Charentes.
Tout emprunt de souvenance, cet ouvrage est pittoresque. Il est dans la continuité de l'oeuvre de Champlain et prouve combien l'amitié reste forte entre les deux côtés de l'Atlantique francophone.
Philippe Girard
36 ans, est un auteur de BD et de romans jeunesse Québécois. Il est aussi infographiste et réalisateur pigiste.
Guy Michel
33 ans, est né à Miragoane l'Haïti). Il fait ses études en France un passage aux Beaux-Arts de Versailles. Il fait plus tard la connaissance de Jean-Luc Istin, avec qui il élabore plusieurs projets de bandes dessinées.
Yannick Jaulin
Présenté comme un « conteur, chanteur, comédien, philosophe, humoriste », pour mieux dire un « rêveur de haut vol » il est, à 49 ans, un artiste décalé de la scène française, résistant aux classifications mais reconnu par un large public. Son premier savoir-faire fut de tendre l'oreille. Ayant parlé le « parlhange » poitevin avant le français, il a fait ses classes de conteur adolescent en collectant les mots, les histoires, les chansons de ce pays là.
