Cheville ouvrière : essai de journalisme critique en quartiers populaires : enquête à Saint-Pol-sur-Mer, à deux pas de Dunkerque

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 411 pages
Poids : 370 g
Dimensions : 12cm X 17cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35428-161-8
EAN : 9782354281618

Cheville ouvrière

essai de journalisme critique en quartiers populaires
enquête à Saint-Pol-sur-Mer, à deux pas de Dunkerque

de

chez Créaphis

Collection(s) : Poche

Paru le | Broché 411 pages

Tout public

Poche
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Quatrième de couverture

Qu'est-ce qu'un quartier populaire en dehors de l'image qu'en donne le JT de 20 h? Sans sensationnalisme, ni misérabilisme, et loin des clichés. Peut-on changer ce prisme qui nous fait voir ces « banlieues » au travers uniquement du fait divers, de la violence, de la drogue et de tous les maux (et les mots) auxquels on les associe?

Antoine Tricot, en journaliste, a abordé autrement les quartiers populaires. Pendant deux ans il a arpenté l'agglomération de Dunkerque, en particulier Saint-Pol-sur-Mer, ville ouvrière de 21 000 habitants, « ouvriée », façonnée, taraudée, entre industrie et urbanisation. Son terrain : d'un côté une cité-jardin cheminote de 1920 et de l'autre deux résidences HLM des années 1970. Deux quartiers voisins très différents mais tous deux classés prioritaires par la politique de la ville et portant ensemble la même mémoire ouvrière.

L'auteur s'est immergé dans ces lieux avant la mise en chantier d'un grand projet de rénovation urbaine. Au cours de ses nombreux itinéraires d'enquête, il a recueilli des parcours de vie et les a montés (au sens radiophonique) en les confrontant à d'autres sources et archives pour composer un portrait sensible du territoire et de ses habitants, écrit à la première personne, avec subjectivité et tonicité. Tensions, passions, paradoxes, valeurs, engagements s'y expriment et s'y mêlent. La fierté ouvrière reste chevillée au corps malgré la montée du chômage, les enjeux politiques et les difficultés sociales.

Un lieu comme il y en a tant d'autres en France, chez les « invisibles » et les « délaissés », caricaturés mais dont l'expérience est pourtant d'une utilité publique et universelle. Ce type d'étude met en lumière une autre façon de voir, d'écouter et de transmettre l'actualité d'un espace très observé mais trop peu compris.