Collection(s) : Essais
Paru le 25/09/2020 | Broché 296 pages
Tout public
Ce n'est pas parce qu'on peut en arriver à se résoudre à mourir qu'on veut forcément fixer « l'heure de sa mort ». Et ce n'est pas non plus parce qu'on voudrait mourir qu'on décide nécessairement de demander de « l'aide » pour faire le grand saut. Ce regard croisé, qui offre une réflexion sur l'antichambre de la mort assistée, montre que l'horizon contemporain de notre rapport à la fin de vie est un formidable révélateur de transformations sociales qui méritent d'être analysées.
Luce Des Aulniers est docteure d'État en anthropologie. Fondatrice du champ des études interdisciplinaires sur la mort, en 1980, elle est professeure émérite au Département de communication sociale et publique de l'Université du Québec à Montréal. Membre du CRISE (Centre de recherche et d'intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie) et de l'Institut Santé Société, UQAM, ses travaux, portant sur les rapports humains devant la mort, sont reconnus dans plusieurs milieux pour leur caractère interdisciplinaire et novateur. Elle a notamment publié La fascination. Nouveau désir d'éternité (PUQ, 2009) et Itinérances de la maladie grave. Le temps des nomades (L'Harmattan, 1997).
Médecin, Bernard J. Lapointe s'est intéressé dès les années 1980 aux soins et à l'accompagnement des personnes vivant avec le VIH SIDA. Cette expérience l'a mené à se joindre à l'équipe du pionnier des soins palliatifs au Québec, le Dr Balfour Mount, de l'Hôpital Royal Victoria. Depuis 2000, il est chef de la division des soins palliatifs à l'Hôpital général juif.Professeur agrégé au sein du Département de médecine familiale et du département d'oncologie de la Faculté de médecine de l'Université McGill, il dirige la Chaire Eric M. Flanders de médecine palliative. Il contribue au développement du champ des soins palliatifs par son leadership au sein d'associations québécoise et canadienne et par de nombreuses représentations publiques.
