Collection(s) : Littérature
Paru le 02/01/2019 | Broché 158 pages
roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Céline Leroy
Clair obscur
Lorsque Irwin Semple sort de l'asile psychiatrique de Cannon après dix-huit ans d'internement, il a trente-cinq ans, doit refaire - ou plutôt commencer - sa vie, la tête pleine de souvenirs adolescents encore à vif. À force de persévérance, il parvient vaille que vaille à se réinsérer, jusqu'au jour où il croise Harold Hunt, ancien leader d'un clan qu'il rêvait d'intégrer au lycée. Irrémédiablement associée au tragique événement qui a conduit à son internement, la vision de Harold déclenche un nouveau choc chez Semple. Partagé entre son éternel besoin de reconnaissance et un certain désir de vengeance, va-t-il parvenir à passer outre et aller de l'avant ?
Dans ce deuxième roman, composé juste après Sale temps pour les braves, Don Carpenter explore avec puissance et empathie les existences de ces âmes perdues, leurs fêlures, leurs doutes et leurs espoirs, profondément humains.
À propos de Sale temps pour les braves
« Cet Américain est le chaînon manquant entre John Fante et Richard Price. Une révélation. »
Raphaëlle Leyris, Le Monde
« Le chef-d'oeuvre de Don Carpenter est enfin traduit en français. Derrière ce titre aux faux airs de polar, se cache effectivement une pépite. »
Nathalie Crom, Télérama
« Magistral et éblouissant ! »
Philippe Delaroche, La Dispute, France Culture
À propos d'Un dernier verre au bar sans nom
« Un dernier verre au bar sans nom est un beau roman souvent drôle, parfois cruel, toujours nimbé d'une lumière mélancolique : le Tendre est la nuit d'un écrivain qui, un demi-siècle après Fitzgerald, a connu les mêmes rêves, les mêmes succès, les mêmes chutes. »
Christophe Mercier, Le Figaro
« Un classique instantané, chef-d'oeuvre posthume de Don Carpenter, géant méconnu des lettres américaines. »
Élisabeth Philippe, Vanity Fair
Don Carpenter est né à Berkeley, Californie, en 1931. Il poursuit ses études à Portland, s'installe au début des années 1960 à San Francisco. Conforté par le succès public et critique de Sale temps pour les braves, il se consacre entièrement à l'écriture, se mêle à l'extraordinaire effervescence de la scène littéraire locale, travaille comme scénariste pour Hollywood. Divorcé au milieu des années 1970, accablé par la maladie dès le début des années 1980, Don mène une vie d'ermite et d'écrivain dans son petit appartement de Mill Valley, non loin de la baie. C'est là qu'il met fin à ses jours en 1995, dix ans après le suicide de son grand ami Richard Brautigan. Il est l'auteur d'une dizaine de romans.