Clonage humain : droits et sociétés, étude franco-chinoise. Vol. 3. Conclusion

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 145 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 16cm X 25cm
Date de parution :
EAN : 9782908199383

Conclusion

chez Société de législation comparée

Serie : Clonage humain : droits et sociétés, étude franco-chinoise. Vol 3

Collection(s) : Unité mixte de recherche de droit comparé de Paris

Paru le | Broché 145 pages

Professionnels

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Quatrième de couverture

Ce thème du clonage humain se situe au coeur même de l'imaginaire humain et de l'éthique universelle, mais il implique aussi des enjeux économiques potentiellement considérables, et appelle des réponses non seulement nationales, mais encore internationales.

Pour contribuer à dégager des solutions, nous avons d'emblée voulu nous placer dans une perspective interdisciplinaire, à la fois scientifique - en distinguant clonage humain reproductif et non reproductif - et juridique - en soulignant combien sont mêlés en ces matières droit des personnes et droit des biens, ou encore éthiques et enjeux économiques.

Les deux premiers volumes (Description et Comparaison) avaient permis de repérer et de confronter un certain nombre de réponses pratiques en révélant les points d'accord et de désaccord. Le troisième et dernier volume (Conclusion), présente l'ensemble des travaux à travers une mise en perspective chinoise, puis française. Il se termine avec des «recommandations» par lesquelles les chercheurs entendent démontrer qu'il est possible, malgré les fortes différences entre la France et la Chine, ou peut-être grâce à elles, de trouver un accord sur un dispositif juridique commun.

Cet ouvrage était sous presse lors du vote par lequel, le 8 mars 2005, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration des Nations Unies interdisant toutes les formes de clonage des êtres humains par 84 voix pour, 34 contre (dont la France et la Chine) et 37 abstentions. Loin d'être dépassées par l'actualité, les «Recommandations franco-chinoises» proposées en conclusion semblent au contraire préparer utilement la suite du processus d'internationalisation juridique. En effet elles éclairent le vote négatif des deux pays et montrent la nécessité de considérer chaque forme de clonage dans sa problématique spécifique et de proposer des solutions différenciées, afin de combiner une interdiction unifiée du clonage reproductif avec la reconnaissance de marges nationales d'appréciation pour le clonage non reproductif.