Collection(s) : Romans
Paru le 26/08/2002 | Broché 223 pages
Le héros - ou anti-héros ? - de ce livre, Achille Bouafle, est une sorte de miraculé. Après avoir subi une opération à cœur ouvert - dont le récit est un petit morceau anthologique de littérature «hospitalière» -, Achille Bouafle retrouve goût à la vie, une vie qu'il traverse - ou qui le traverse - en dandy.
Bouafle, entre deux commentaires sur son «corps et lui», nous donne quelques indications sur ses goûts en général et ses préférences en particulier : la poésie d'Artaud, les sculptures de Giacometti, le mythe de Médée. On retrouvera, par ailleurs, le Panthéon personnel de l'auteur, de Tristan Corbière à Georges Perec, en passant par Alphonse Allais ou Henri Calet. Le tout est écrit dans ce style inimitable, et dans une langue à nulle autre pareille : le Delbourg.
Oui, un vrai plaisir de lecture dans ce roman qui flirte sans cesse avec l'autofiction, mais dans lequel la vie palpite à chaque page.
Poète, écrivain, chroniqueur littéraire, complice des «Papous dans la tête» sur France Culture, Patrice Delbourg a déjà publié une vingtaine d'ouvrages, dont, Vivre surprend toujours, journal d'un hypocondriaque, Les Désemparés, Papier mâché et L'Ampleur du désastre (prix Apollinaire, 1996) au cherche midi.