Colloque : Le corps met les voiles : l'année de l'Algérie en France aux Rencontres méditerranéennes : Montpellier, mars 2003

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 191 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 13cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782914467117

Colloque : Le corps met les voiles

l'année de l'Algérie en France aux Rencontres méditerranéennes
Montpellier, mars 2003

de

chez Editions Chèvre feuille étoilée

Collection(s) : Autres espaces

Paru le | Broché 191 pages

Public motivé

8.00 Indisponible

invitées Claude Ber, Maïssa Bey, Zineb Labidi et al. | participation de l'association Forum Femmes Méditerranée de Marseille


Quatrième de couverture

Le corps en cris

Comme la violence physique blesse et mutile, d'une autre manière, les représentations, le langage, peuvent aussi blesser, amoindrir, exclure, asservir. Il y a des manières, il y a des mots, il y a même des qualificatifs, des traces infamantes dans les langage qui dévalorisent ou abîment le corps des femmes. Ce dernier a été, il est, aussi loué, encensé, aimé ne l'oublions pas, C'est donc entre la part maudite de ce corps craint, méprisé, caché, battu et sa part heureuse qu'oscillera la première partie de ce colloque. Le cri est cri de douleur, mais il peut être cri de joie, cri de la naissance. Cri de la jouissance amoureuse aussi qui est l'expression même de la plénitude.

Le corps écrit

Comment l'écriture travaille-t-elle la conscience que les femmes ont de leur corps ? Comment réciproquement le corps féminin à l'oeuvre dans la langue travaille-t-il la langue ? Nous interrogerons donc le corps qui écrit, qui s'écrit et qui, s'écrivant, se construit, s'invente, s'imagine et invente le réel qui est aussi ce que notre capacité d'imaginaire nous permet de symboliser à travers la langue. Nous interrogerons aussi le « comment » du travail d'écriture car avec quoi travaille l'écrivain si ce n'est avec ses sens, si ce n'est avec son corps ? Ce sera le thème de la deuxième partie.

Claude Ber
Ecrivaine

Quand Chèvre Feuille Etoilée naît d'une autre façon d'entendre les mots des femmes...

Ce fut une aventure ancrée au plus profond de cette part irréductible de nous-mêmes et qui seule a permis que cela advienne. Elle a permis qu'une expression parallèle, contrevenante, où d'autres paroles que celles des femmes reconnues, transparaisse, se livre à nous quelque part, hors des murs qui encerclent la célébrité.

La revue Etoiles d'Encre fut une évidence dans cette aventure. Elle répond à la quête qui fut la nôtre. Nous cherchions, nous cherchons à découvrir, à mettre au jour dans les témoignages et les écrits qui l'habitent, les réalités de la vie des femmes, leurs paroles vraies, nues, sans fard. Mais aussi leurs talents et leurs mémoires.

Ce colloque en est l'un des prolongements.

Behja Traversac
Présidente de CFE

Des textes venus d'Algérie...

Tout d'abord ces rencontres rive Nord - rive Sud autour de l'écriture des femmes me rappellent une autre aventure littéraire : celle du Groupe Aïcha d'Algérie et celle du groupe Forum Femmes Méditerranées de Marseille. Zineb Labidi, m'a écrit le premier courrier pour me confirmer qu'elle mattait en place le jury du concours qui a primé le texte si émouvant de Soumya Ammar Khodja " La cafetière ". Au coure de ces dix ans, c'est d'ailleurs de l'Algérie, la plupart du temps, que nous sont parvenus des textes remarquables. A l'occasion de l'année de l'Algérie en France, cela méritait d'être souligné.

Esther Fouchier
Présidente de FFM