Collection(s) : Les apuléennes
Paru le 05/05/2022 | Broché 26 pages
Tout public
Comment la chine enterre l'intelligentsia ouíghoure
suivi de
« J'attends toujours la solidarité des féministes envers les femmes ouïghoures »
Le 20 janvier 2022, l'Assemblée nationale a reconnu le génocide du peuple ouïghour en Chine. Dilnur Reyhan redonne ici un nom et une voix aux femmes et aux hommes - écrivains, traducteurs, poètes, éditeurs, universitaires, chercheurs - qui ont été enfermés, « rééduqués », condamnés à mort ou à perpétuité.
Face à la destruction à marche forcée d'une langue, d'une culture, de tout un peuple, d'une civilisation, Dilnur Reyhan nous alerte aussi sur le sort tragique des femmes ouïghoures et en appelle à la solidarité des féministes françaises.
Dans la lignée de la revue Apulée, engagée dans la défense indéfectible des libertés et attachée aux voix du monde, Les Apuléennes proposent des entretiens, essais et analyses en résonance directe avec les enjeux et les perspectives actuels.
Née en 1983 dans la région autonome du Xinjiang, Dilnur Reyhan est enseignante-chercheuse à l'Inalco et présidente de l'Institut ouïghour d'Europe (IODE).