Comment le genre construit la classe : masculinités et féminités à l'ère de la globalisation

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 299 pages
Poids : 444 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-13963-4
EAN : 9782271139634

Comment le genre construit la classe

masculinités et féminités à l'ère de la globalisation

de

chez CNRS Editions

Collection(s) : Interdépendances

Paru le | Broché 299 pages

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Quatrième de couverture

Comment le genre construit la classe

Masculinités et féminités à l'ère de la globalisation

Le 28 octobre 2008, la multinationale Molex Inc. annonce l'arrêt prochain de la production de connectique sur le site Villemur-sur-Tarn (acheté quatre ans plus tôt) et la délocalisation de l'activité en Asie du Sud-Est. En cette année marquée par la crise financière, 2000 usines ferment leurs portes en France. Aussitôt, les salarié.es se mettent en grève, entamant un long conflit social, poursuivi ensuite sur le terrain judiciaire, qui parvient à capter l'attention des médias et des politiques.

Cette enquête au long cours menée auprès des ouvriers et ouvrières, techniciens et administratives, contremaîtres et cadres de management français ou anglo-saxons aborde de front une question souvent laissée de côté : en quoi une telle mobilisation révèle, met en jeu et par certains aspects bouscule les masculinités et les féminités des actrices et des acteurs, ainsi que les relations nouées entre eux ? L'imbrication du genre et des classes sociales est ainsi mise en lumière, entre normes partagées, modèles convergents ou opposés, affirmation et transformations des rapports de pouvoir.

À rebours des lectures qui volent dans l'attention aux rapports de genre une prise de distance avec les analyses en termes de classes, ce livre démontre combien elle peut au contraire enrichir l'explication sociologique - tant le genre construit la classe, et vice-versa.

Biographie

Maîtresse de conférence HdR en sociologie à l'Université Paris Nanterre et membre de l'Institut des sciences sociales du politique, Alexandra Oeser développe une recherche au croisement de la sociologie, de l'histoire et des sciences politiques. Elle a notamment coordonné le travail collectif autour du conflit social de Molex (Quand ils ont fermé l'usine, Agone, 2017).