Considérations sur la truffe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 25 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7504-4711-3
EAN : 9782750447113

Considérations sur la truffe

de

chez Lacour-Ollé

Collection(s) : Rediviva

Paru le | Broché 25 pages

Tout public

5.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Truffe s. f. (tru-fe. - Plusieurs étymologistes font venir ce mot du latin tuber, qui est le primitif de tuberculum, tubercule. Le latin tuber serait devenu trufe par la transposition du r et le changement de b en f ; le pluriel neutre tubera aurait déterminé le genre féminin du mot français. Quant à l'italien tartuffo, milanais tartuffol, piémontais tartifle, français tartufle, ces formes, qui désignent, sinon précisément la truffe, du moins quelque végétal bulbeux, représentent probablement, comme le pensait déjà Ménage, la combinaison terroe tuber, employée par Pline pour désigner une sorte de plante tuberculeuse. Tartuffo et ses correspondants seraient, d'après cette manière de voir, une forme euphonique pour tartruffo. Le diminutif italien tartufola a donné, par assimilation, l'allemand kartoffel, pomme de terre, dans les dialectes tartoffel, Scandinave tartuflur. Le provençal truffe a pris la même signification. Dans l'ancien français, le mot truffe ou truffle s'employait aussi dans l'acception de conte en l'air, plaisanterie, fourberie. Les Italiens employaient de même tartufo dans la signification de homme de petit esprit. Génin rapproche fort ingénieusement, pour expliquer la métaphore, la valeur du latin fungus, champignon, figurément sot, imbécile, et du français cornichon, citrouille, etc.).