Paru le 24/10/2018 | Broché 145 pages
Public motivé
préface de Bruno Ilunga Musanga
Contribution de la musique congolaise à l'éducation à la citoyenneté
Partant d'un constat qu'il appelle « amer », sur le comportement des musiciens congolais depuis quelques années, surtout en ce qui concerne la chorégraphie, la teneur des chansons porteuses d'immoralité, de mesquinerie, d'impudeur, l'auteur se demande si la musique congolaise peut contribuer à l'éducation, mieux à l'éducation à la citoyenneté. C'est ainsi qu'il fait l'historique de la musique congolaise, de la traditionnelle à la moderne tout en établissant des convergences et divergences entre la musique chrétienne et la musique profane.
L'auteur s'est également préoccupé de la question de savoir si la musique de par son essence est déviante. Il trouve que la musique a au contraire une noble mission bafouée ou banalisée par les musiciens congolais. Ainsi a-t-il initié une éthique du musicien. Et il décèle quand même ci et là quelques chansons prônant des valeurs patriotiques. Il réalise donc que la musique congolaise mutatis mutandis peut contribuer à l'éducation à la citoyenneté.
Martin Fortuné Mukendji Mbandakulu est Secrétaire Général de l'AICA/R.D. Congo ; 1er Président du Comité National du FESPAM/RDC ; ancien Conseiller culturel au ministère de la Culture et des Arts et à l'Hôtel de Ville de Kinshasa ; il enseigne les cours de Philosophie de l'art, des Questions spéciales d'esthétique, d'Histoire de l'art et d'architecture, d'éthique et déontologie et d'éducation à la citoyenneté.