Correspondance 1938-1955

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 352 pages
Poids : 430 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782842631055

Correspondance 1938-1955

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chez Dilettante

Paru le | Broché 352 pages

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commentaires Jean-Pierre Baril


Quatrième de couverture

Auteurs de quelques livres cultes dont deux ou trois chefs-d'oeuvre, tels Le Tout sur le tout ou Les Poulpes, Henri Calet (1904-1956) et Raymond Guérin (1905-1955) font partie de ces écrivains méconnus de leur vivant, puis relégués dans l'oubli, qui furent redécouverts avec passion au début des années quatre-vingt. Écrivains réfractaires, sulfureux et farouches, mais aussi hommes de lettres, plus qu'on ne l'imagine... Leur correspondance, rassemblée par Christiane Martin du Gard en 1961, comporte près de 150 lettres et cartes postales dont la plupart sont aujourd'hui conservées à la bibliothèque Jacques-Doucet. De 1938 à 1955, il est d'abord question des premières oeuvres de l'un (La Belle Lurette, Le Mérinos), du livre en cours de l'autre (Quand vient la fin); entre Paris et Bordeaux, dans l'ombre de Jean Paulhan, une amitié se forme, épistolaire; puis tout s'accélère: ce sont d'abord la guerre d'Espagne, les événements de Munich, la drôle de guerre qui défilent... Guérin est fait prisonnier (il restera plus de trois ans en Allemagne), Calet aussi (il parviendra à s'évader). Vient le temps des libérations: Guérin retrouve sa compagne, Sonia; Calet quitte son exil provincial et démissionne de l'usine dont il était devenu directeur. Dans le Paris effervescent de l'après-guerre, les deux hommes se rencontrent à nouveau: vernissage de Jean Dubuffet, déjeuner avec Albert Camus. Livres, articles, revues, conférences, projets... Calet publie Le Bouquet, Les Murs de Fresnes, Le Tout sur le tout; Guérin fait paraître Quand vient la fin, L'Apprenti et Parmi tant d'autres feux... Amitié au beau fixe, collaborations diverses, grands livres. Qui dit mieux? Mais cette période laisse bientôt place à une série de drames. Séparations, maladies, deuils. Guérin, profondément marqué par sa captivité, ne pourra surmonter l'échec des Poulpes, paru en 1953. Il tombe gravement malade l'été suivant et meurt le 12 septembre 1955, à Bordeaux. Calet, très malade lui aussi, meurt à Vence le 14 juillet 1956, d'une crise cardiaque. Leur belle correspondance est terminée.

Du même auteur : Henri Calet


Du même auteur : Raymond Guérin