Corse industrielle 1830-1960 : mémoire révélée, matière transformée : exposition présentée au musée régional d'anthropologie de la Corse du 12 juillet 2005 au 30 mai 2006

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 299 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 24cm X 32cm
Date de parution :
EAN : 9782914813204

Corse industrielle 1830-1960

mémoire révélée, matière transformée
exposition présentée au musée régional d'anthropologie de la Corse du 12 juillet 2005 au 30 mai 2006

chez Journal de la corse

Paru le | Broché 299 pages

Tout public

45.00 Indisponible

sous la direction de Gabrielle Torre, Pierre-André Albertini | photographies Pascale Neri, Tomas Heuer | traduit par Jeanne Lepidi | préface Ange Santini, Simone Guerrini, Jean-Marc Olivesi, Marie-Eugénie Poli-Mordiconi | préface Denis Woronoff


Quatrième de couverture

L'exposition « Corse industrielle 1830-1960, mémoire révélée, matière transformée » se propose d'illustrer les traits dominants de l'histoire économique de l'île en prenant appui sur trois principaux secteurs d'activité : la valorisation des mines et des carrières, la production métallurgique, l'exploitation et la transformation du bois.

Signalant le contexte méditerranéen et océanique dans lequel s'inscrit la Corse, évoquant les mutations technologiques, économiques, sociales, urbanistiques, environnementales affectant l'île au cours de cette période, elle invite surtout à aller à la rencontre des acteurs de ces transformations. Elle présente non seulement des entrepreneurs, des hommes d'affaires audacieux tels les Orenga, notables bastiais ou l'homme d'affaires anglais Arthur Castell-Southwell mais aussi des ingénieurs, comme Émile Gueymard ou James Cunningham, des ouvriers spécialisés tels les mineurs italiens intervenant à la mine d'antimoine d'Ersa ou ceux originaires d'Europe centrale travaillant sur le site de Matra et des manoeuvres comme les journalières et les enfants employés sur les sites miniers du Cap Corse. Obscurs ou occupant le devant de scène, tous ces hommes ont concouru au développement de la Corse. Tous ont contribué à « façonner » un territoire, à forger une « commune appartenance ».

Si ces activités sont désormais délaissées, leurs traces parfois fragiles s'inscrivent encore dans l'espace. Elles demeurent un précieux héritage qu'il importe de se réapproprier afin de pouvoir le transmettre.