Croix et délice : & autres poèmes. Le monde poétique de Sandro Penna

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 238 pages
Poids : 385 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35654-082-9
EAN : 9782356540829

Le monde poétique de Sandro Penna

& autres poèmes

chez Ypsilon.éditeur

Paru le | Broché 238 pages

23.00 Indisponible

traduit de l'italien par Marie Fabre, Isabella Checcaglini, Etienne Dobenesque


Quatrième de couverture

Croix et délice paraît en mai 1958, non sans difficultés et désirs contrastés. Car c'est un livre de poèmes d'amour donc un livre dangereux...

En effet, à cause du choix des poèmes et du titre à donner au recueil - qui aurait pu être Amour et déshonneur - l'éditeur et l'auteur ne s'entendent guère :

Nico Naldini - « À toi de faire le choix le plus averti, sans te laisser impressionner par la crainte d'accusation pour obscénité parce qu'à l'exception de deux ou trois [poèmes] tous les autres sont absolument innocents. »

Sandro Penna - « Je n'exclus pas, épreuves en main, de pouvoir sauver quelqu'uns de ces pauvres poèmes "justiciables", et notamment, si jamais, les plus beaux parce que, comme il est juste, ce sont les plus pardonnables. »

Enfin, ces poèmes ont un seul sujet, comme Amelia Rosselli le dit bien : « aimer, être aimé en retour, ne pas l'être, se retrouver à cause de cette dynamique vaine mais intense - seul comme toujours mais avec une richesse d'impressions et de vérité en plus ».

Biographie

« Je suis né à Perugia le 12 juin 1906. Je ne peux pas parler de mes "oeuvres les plus significatives" puisque mon unique oeuvre est représentée par un groupe (ou grappe) de poèmes qui pendant ma vie plus si brève ont spontanément (presque par leur propre force) fleuris. »
Le premier livre de vers de Sandro Penna, intitulé simplement Poesie, date de 1939. Le recueil complet de ses poèmes, Tutte le poesie, fut publié en 1970. Il a été aimé et admiré autant par des grands écrivains comme Umberto Saba, Eugenio Montale, Pier Paolo Pasolini, Elsa Morante, Amelia Rosselli, Natalia Ginzburg, etc. que par les jeunes critiques, grâce auxquels il retrouva jusqu'à « l'espoir que puissent vraiment suffire peu de choses écrites pour donner aux autres l'image entière d'une vie. »
Il est mort à Rome, chez lui, le téléphone décroché pour ne pas être dérangé, l'après-midi du 21 janvier 1977, dans son sommeil.