Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 06/03/2008 | Broché sous jaquette 379 pages
traduit de l'américain par Robert Davreu
Quand les guérilleros du coin enrôlent tous les hommes – sauf le padre – de Mariquita, petite localité colombienne, les femmes qui ont le courage de rester réorganisent la vie sociale, et tout le système de valeurs strictement codifié qui régissait chaque existence s’en trouve bien vite réévalué...
Loufoque et épique, mais non dénuée d’un pessimisme politique évident ; délicieusement iconoclaste et anticléricale, cette chronique colombienne n’a rien à envier aux classiques du genre...
Les amateurs de Garcia Marquez seront ravis à la lecture de ce jeune auteur, qui s’inscrit dans la ligne du grand roman sud-américain.
Baroque, foisonnante, éblouissante de fantaisie, la chronique tragico-burlesque d'une bourgade perdue au fin fond de la Colombie. Un roman brillant, inventif, hilarant, par le fils spirituel de García Márquez et de Vargas Llosa.
Depuis ce jour où les guérilleros ont débarqué et réquisitionné tous les hommes du village, Mariquita tombe en ruine. Seules, livrées à elles-mêmes, les femmes ne savent plus à quel saint se vouer.
Qu'à cela ne tienne. De ménagères soumises, d'épouses dociles, les femmes vont se transformer en leaders politiques de choc, instigatrices flamboyantes d'un nouvel ordre social.
Ainsi, les très moustachues soeurs Morales décident de remédier à leur condition de célibataires frustrées en créant un bordel ambulant ; Francisca, la veuve d'un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert le magot de son mari.
Et surtout, Mariquita peut compter sur la tenace Rosalba, la veuve du brigadier, auto-proclamée maire, et sur le padre Rafael, seul rescapé de la gent masculine, qui n'hésite pas à se porter volontaire pour assurer la procréation de la nouvelle génération...
