Dans les marches nord du Borno (Bornou) : les mutations politiques coloniales dans l'Est nigérien : 1893-1960

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 287 pages
Poids : 438 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-06607-3
EAN : 9782343066073

Dans les marches nord du Borno (Bornou)

les mutations politiques coloniales dans l'Est nigérien
1893-1960

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Etudes africaines

Paru le | Broché 287 pages

Public motivé

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préface Marc-Antoine de Montclos


Quatrième de couverture

L'Est nigérien constituait les marches nord de l'Empire du Borno dont l'affaiblissement conduisit, à partir de 1893, à l'indépendance du Damagaram et à l'avènement de Rabih Fad'Allah à la tête de l'empire, ainsi qu'à une insécurité qui favorisa l'occupation française. La politique française a fluctué entre l'oppression des pouvoirs traditionnels (1904 à 1922) et leur amadouement (1923 à 1960) pour en faire des auxiliaires dans la soumission des populations et l'exploitation des ressources. Les exactions et taxes instituées par l'administration coloniale ont fini par excéder les sédentaires qui rejoignirent les populations nomades dans le rejet et l'hostilité ouverte contre l'occupation. Il s'en est suivi un mouvement des populations en direction du Nigeria où le régime colonial britannique était moins contraignant.

Cet ouvrage permet de comprendre, dans la durée, les bouleversements politiques intervenus dans les marches nord du Borno durant la période coloniale. L'administration coloniale a certes harmonisé, unifié et sécurisé la région, d'une part, mais elle a aussi affaibli et renforcé les pouvoirs locaux, d'autre part.

Biographie

Professeur de lycée et conseiller pédagogique du secondaire, Daouda Mamadou Marthé a préparé parallèlement un DEA en 2009 et un doctorat (2014) sur l'histoire de l'empire du Borno. Membre du Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Éducation (ROCARE), il a mené des études sur la décentralisation et la scolarisation des filles. Au plan politique, il fut sous-préfet (1993 à 1995) puis député, depuis mars 2011, au titre de la circonscription électorale de Diffa. Il occupe notamment le poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale.