Collection(s) : Economie et innovation
Paru le 01/11/2003 | Broché 138 pages
Public motivé
Cet ouvrage s'adresse «aux amis», c'est-à-dire à tous ceux, économistes et non économistes, intellectuels et non intellectuels, chercheurs, étudiants et «honnêtes personnes» qui, malgré tout ce qu'ils entendent, se posent des questions sur la validité et la pertinence des discours économiques. Ils y liront la confirmation de leurs doutes.
Les économistes n'ont rien à dire sur la marche du monde, et les théories qu'ils utilisent sont bonnes à jeter aux orties: incohérentes, incapables de définir clairement les variables qui leur servent de fondement, ces théories ne sont là que pour alimenter une mythologie scientiste et pseudo-savante qui n'a d'autre objet que de fournir des justifications à certains comportements et à certaines pratiques.
Il faut repenser l'économie politique sur de nouvelles bases épistémologiques, et l'ergologie peut être le point de départ de cette refondation, si, au lieu de prétendre à la rigueur, à la science, à la spécialisation, à la vérité, on admet l'inconfort, le flou, le dialogue entre les «disciplines» et avec les protagonistes des activités humaines, en un mot, si l'on milite pour «l'in-discipline». C'est le propos que défendent, après 20 ans de discussion, d'illusions et de désillusions, les deux auteurs.
Renato Di Ruzza est économiste, professeur des universités, directeur du département d'érgologie de l'Université de Provence; spécialiste d'épistémologie et d'histoire de la pensée économique, il a collaboré pendant plus de 15 ans aux travaux d'un institut de recherche syndical.
Joseph Halevi est économiste, professeur à l'Université de Sydney et professeur invité à l'Université des sciences sociales de Grenoble et à l'Université de Nice; il est spécialiste d'histoire de la pensée économique et notamment de la pensée keynésienne et post-keynésienne.