Collection(s) : Textes littéraires du Moyen Age
Paru le 15/02/2017 | Broché 236 pages
traduction et édition critique par Mylène Pradel-Baquerre, Cécile Biasi et Amand Gévaudan | sous la direction de Béatrice Bakhouche, avec la collaboration de Jérôme Lagouanère
Le De mundi caelestis terrestrisque constitutione liber, attribué à tort à Bède pour sa dimension scientifique, est un texte curieux à plus d'un titre. Il présente d'abord une nette dichotomie, que ne signale pas le titre, entre une première partie scientifique centrée sur l'étude du cosmos, à travers l'étude classique des quatre éléments - soit, dans l'ordre, la terre, l'eau, l'air et l'éther (ou feu céleste) - et une seconde partie philosophique, beaucoup plus brève, sur l'âme. La seconde étrangeté est l'utilisation, en milieu monastique au XIe ou XIIe siècle, d'un héritage antique très nettement marqué par le platonisme et par l'astrologie, avec, en revanche, fort peu de références scripturaires.