De pareils tigres

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 260 pages
Poids : 264 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916136-24-0
EAN : 9782916136240

De pareils tigres

de

chez les Ed. du Sonneur

Paru le | Broché 260 pages

17.30 Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés
Ajouter au panier

Les libraires en parlent

Mme Florence Lorrain (Librairie Atout-Livre)

Du bleu paradisiaque des îles du Pacifique à la poussière blanche du bagne, Jean-Marie Dallet reconstitue à merveille la dernière décennie du XIXème siècle à travers une affaire qui fit alors grand bruit et qui divisa les foules : celle de deux frères inséparables, baroudeurs des mers, accusés de piraterie et d'assassinats à Tahiti, condamnés aux travaux forcés par la justice française maritime après un procès expéditif. Débutant comme un roman d'aventures, avec ces deux marins, seuls rescapés d'un naufrage et sans papiers, le suspense va vite l'emporter sous la forme d'une reconstitution des faits à travers la voix de différents narrateurs -dont Gauguin, qui les a rencontrés à Papeete et les a grandement appréciés, et Conrad, qui mène sa propre enquête... Des rebondissements spectaculaires vont ainsi se succèder... sans que le mystère ne s'éclaire : Innocents? Coupables? Le malaise ne cesse de grandir au fur et à mesure que l'auteur dévoile leur personnalité, que deux mots qualifieront parfaitement : énigmatiques et étranges.

Florence LORRAIN

Quatrième de couverture

Depuis Les Antipodes, édité au Seuil en 1968 et préfacé par Marguerite Duras, Jean-Marie Dallet a écrit une quinzaine de romans, dont Dieudonné Soleil, qui obtint la Bourse Goncourt du récit historique. Dans De pareils tigres, il revient sur une histoire qui défraya la chronique à la fin du XIXe siècle - celle des frères Rorique -, que Zola et Clemenceau comparèrent à l'affaire Dreyfus. Des lagons de Polynésie au bagne de Cayenne, les frères pirates furent-ils des marins malchanceux ou d'impitoyables assassins ?

La goélette s'approche du quai, une amarre est jetée, une ombre sort du noir qui l'attrape au vol, la frappe autour du fût d'un canon planté dans le sol, et alors que l'aube gagne sur la nuit, on se rend à la proue pour pisser par-dessus bord. La goélette se nomme Papeete, le port également, nous sommes Alexandre et Joseph Rorique, cela se passe à Tahiti en 1891, un jour ou deux après le 14 juillet, et c'est moi, Joseph, qui parle, mais ce serait pareil si Alexandre s'y mettait parce qu'on est frères et que nous menons la même vie, quand l'un commence une phrase, l'autre la finit. Maintenant, des rayons de soleil glissent sur la mer, ricochent sur les arbres de la rive, un chien déboule d'on ne sait où, s'assied sur l'herbe juste sous le mât de beaupré, un chien vraiment moche qui nous fixe, il doit porter malheur, et je ramasse un faubert traînant sur le pont, le lance vers le clébard qui détale. Cinq jours plus tôt, pour pouvoir monter à bord de la Papeete en escale à Rarotonga, on a dû se présen-

Du même auteur : Jean-Marie Dallet