Collection(s) : Images, médiums
Paru le 28/11/2019 | Broché 191 pages
Public motivé
« Des fantasmagories et des illusions de machinerie, Wagner retient avant tout la notion de plasticité, celle des décors qui se muent peu à peu les uns dans les autres et, surtout, celle des corps qui s'agrandissent, mais aussi deviennent invisibles, fusionnent avec des éléments naturels comme le feu, l'eau, les plantes, etc. Le maître de Bayreuth a pensé le Gesamtkunstwerk moins comme une tentative de représentation totale du monde que comme une parfaite dynamique créative, basée sur l'interaction rythmique de tous les paramètres essentiels de l'expression artistique. »
Laurent Guido est professeur au département Arts à l'Université de Lille. Il a longtemps travaillé à l'Université de Lausanne, dont il a dirigé la section de cinéma entre 2010 et 2014. Il été invité pour des séjours de recherche à Paris I et Chicago, puis d'enseignement à Montréal, Paris-Nanterre, Bruxelles et Lausanne (ECAL et UNIL). Associant l'esthétique à des questions culturelles et historiques, il étudie principalement les liens entre cinéma, corporéité et musique, ainsi que les théories du spectaculaire.