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Paru le 13/10/2022 | Broché 141 pages
Tout public
préface Vincent Liegey
Demain il sera trop tard !
Comment sortir de la crise systémique du capitalisme
La réalité est désormais là : on a cru en la croissance heureuse, elle ne l'est pas ; on a cru en une terre inépuisable, elle ne l'est pas. À trop vouloir accumuler, le capitalisme industriel puis financier ne connaît que le court terme et a oublié que l'humain n'était qu'une étape dans l'histoire de la planète. Il a tout saccagé : faune et flore, océans et terres. Nous sommes donc bien devant une crise systémique ; elle est totale et annonce la fin d'un cycle : celui du capitalisme hyper productif, destructeur et incapable de se transformer. Peu importe le respect du vivant, pourvu que l'on dégage des profits et des fortunes sans cesse plus ostentatoires. Il faut produire et toujours persuader de consommer. Est-il encore temps d'inventer un nouveau modèle de développement ? Quelle part peut prendre l'économie sociale et solidaire (ESS) dans une nécessaire érosion du néolibéralisme ?
C'est à ces questions que l'ouvrage tente de répondre. Depuis deux siècles, les entreprises de l'ESS prouvent que l'on peut contribuer au bien commun en refusant la loi du marché. Enrichi d'analyses récentes sur l'état du monde et de propositions concrètes, cet essai rend hommage à celles et ceux qui tentent d'alerter, d'informer, de résister avant qu'il ne soit trop tard.
Jean Gatel, professeur d'économie de formation, est élu député en 1981. Il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense en 1983, puis secrétaire d'État chargé de l'économie sociale auprès du Premier ministre de 1984 à 1986. Tout au long de sa carrière politique, Jean Gatel a agi pour promouvoir le secteur de l'ESS.
