Des voix dans les ténèbres : Joseph Brodsky et ses interlocuteurs

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 348 pages
Poids : 485 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782268047805

Des voix dans les ténèbres

Joseph Brodsky et ses interlocuteurs

de

chez Rocher

Collection(s) : Anatolia

Paru le | Broché 348 pages

Public motivé

25.00 Indisponible

traduit du russe par Irène Sokologorsky, Marianne Gourg, Odile Melnik-Ardin


Quatrième de couverture

"Yakov Gordine, écrit Georges Nivat dans sa préface, est un écrivain, un poète, un aventurier, un récalcitrant, mais il est avant tout un amoureux de la littérature russe, un familier des décembristes et de Pouchkine.

"Quant au si jeune poète Brodsky, dont il trace un portrait vivant, c'est une très belle figure de dressement de l'homme seul contre la tentation de la soumission.

"Cet essai sur le poète créateur de liberté est un texte qui nous replonge à la fois dans l'époque révolue de l'oppression grotesque poststalinienne, quand on ne tuait certes plus, mais que l'on continuait à asservir, mais aussi dans le débat permanent entre Pouvoir et Verbe."

"À la fin des années 1980, écrit Yakov Gordine, qui fut l'un des premiers amis de Joseph Brodsky, le pouvoir soviétique était à l'agonie et, pour accéder à une autre sphère d'existence, il fallait rendre publics les moyens qu'il avait mis en oeuvre pour écraser ses ennemis spirituels "au niveau physique". Plus, il fallait aussi mettre au jour les raisons pour lesquelles, dans la situation concrète des années 1917-1921 et, en ce qui concerne Brodsky, durant les années 1960 et 1970, l'artiste "qui créait son propre monde" se transformait en un "corps étranger" pour une large partie de la société.

"En tant que poète et penseur existentiel, Brodsky a clos, à la fin du XXe siècle, le processus spirituel initié par les grands poètes et philosophes de l'âge d'Argent. Avec une totale intrépidité, il a reconnu le tragique inhérent à l'existence même de l'homme et réalisé dans son travail deux formules de façon inflexible. La première, il l'a martelée lui-même, à la suite de Pouchkine: "Le principal, c'est la grandeur du dessein." La seconde, il l'a empruntée à Shakespeare: "L'esprit de décision est tout!""