Deux ans au Japon, 1876-1878 : journal et correspondance de Louis Kreitmann, officier du génie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 631 pages
Poids : 1700 g
Dimensions : 21cm X 27cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913217-25-6
EAN : 9782913217256

Deux ans au Japon, 1876-1878

journal et correspondance de Louis Kreitmann, officier du génie

de

chez Collège de France, Institut des hautes études japonaises

Collection(s) : Bibliothèque de l'Institut des hautes études japonaises

Paru le | Broché 631 pages

Public motivé

38.00 Indisponible

transcription de Pierre Kreitmann | revue et annotée par Kaoru Baba, Francine Hérail, Sekiko Matsuzaki-Petitmengin et Elizabeth Weinberg de Touchet


Quatrième de couverture

De 1866 à 1880 et même un peu au-delà, la France a envoyé au Japon des missions militaires pour apporter son aide à la création d'une armée moderne. Face aux menaces des puissances étrangères occidentales qui ont obtenu l'ouverture du pays, les pouvoirs politiques, d'abord le bakufu puis le gouvernement de la restauration, ont à marche forcée tenté d'égaler les techniques industrielles et la force militaire de leurs nouveaux interlocuteurs. C'est dans ces circonstances que les membres des missions militaires ont participé à l'entraînement de l'armée. Louis Kreitmann était l'un d'eux et, par chance, les carnets qu'il a tenus et les nombreuses lettres envoyées à sa famille de 1876 à 1878 ont été conservés. Grâce au patient travail de son petit-fils Pierre Kreitman et des éditeurs de ce volume, ces textes peuvent être présentés ici accompagnés de notes, plans, photographies, ainsi que d'articles divers et d'autres documents du fonds maintenant déposé à l'Institut des hautes études japonaises du Collège de France. Louis Kreitman durant son séjour au Japon a enseigné la topographie et la fortification, mais il a aussi voyagé dans diverses régions. Carnets et lettres n'ont pas été écrits en vue d'une publication : ils nous transmettent une vision pleine de vie et de spontanéité des diverses composantes de la société japonaise à un moment crucial de son histoire.

Couverture : Carte mondiale, extraite de l'Album Tayasu du fonds Louis Kreitmann de l'Institut des hautes études japonaises. Photo Patrick Imbert, Collège de France.

La carte indique l'itinéraire de retour des «premiers japonais qui ont fait le tour du monde». En 1794, un cargo japonais naufragé parvint après cinq mois de dérive à gagner une des îles Aléoutiennes, qui étaient alors une des bases de la Compagnie russe d'Amérique. Installés d'abord à Irkoutsk en Sibérie, treize survivants furent en 1803 sommés d'aller à Saint-Pétersbourg où l'empereur Alexandre Ier envisageait de se servir de leur retour au Japon pour négocier l'ouverture du commerce avec l'archipel nippon. Finalement, seuls quatre d'entre eux entreprirent le voyage avec entre autres Rézanov, négociateur officiel, qui dirigeait alors la Compagnie russe d'Amérique. On remarque sur la carte quelques points de passage, notés en japonais, comme les îles Canaries, l'île de Santa Catarina au Brésil, les îles Marquises dans l'Océan Pacifique et le Kamtchatka. L'équipage, parti de Saint-Pétersbourg, arriva à Nagasaki au bout de quatorze mois de navigation.

Biographie

Kaoru Baba est ingénieur d'études au CNRS et travaille à la bibliothèque de l'Institut des hautes études japonaises du Collège de France.

Francine Hérail est directeur d'études honoraire à l'École pratique des hautes études (section des Sciences historiques et philologiques).

Sekiko Matsuzaki-Petitmengin est l'ancienne directrice de l'Institut des hautes études japonaises du Collège de France.

Elisabeth Weinberg de Touchet est maître de conférences à la Faculté de Sciences économiques et sociales de l'Université Lille 1.