Documents diplomatiques français : armistices et paix 1918-1920. Vol. 1. 27 septembre 1918-17 janvier 1919

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : LXIV-709 pages
Poids : 1350 g
Dimensions : 17cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87574-234-6
EAN : 9782875742346

27 septembre 1918-17 janvier 1919

de

chez PIE-Peter Lang

Serie : Documents diplomatiques français. Vol 1918-1920-1

Collection(s) : Documents diplomatiques français

Paru le | Relié sous jaquette LXIV-709 pages

Professionnels

97.55 Indisponible

publié par la Commission des archives diplomatiques | sous la direction de Robert Frank, Gerd Krumeich | rédaction Jean-Michel Guieu, Vincent Laniol, Alexandre Sumpf


Quatrième de couverture

Le présent volume est le premier des quatre volumes de la nouvelle série des Documents diplomatiques français intitulée : Armistices et Paix (1918-1920). Il présente les documents de la première période envisagée : de la fin septembre 1918 au 17 janvier 1919, veille de l'ouverture de la Conférence de la Paix à Paris.

Il y a d'abord le temps des armistices, le premier étant signé à Salonique avec les Bulgares le 29 septembre, le dernier à Rethondes avec l'Allemagne, le 11 novembre, à la suite de la demande présentée par les Allemands au président Wilson, dès le 4 octobre. Les Français y voient une « manoeuvre » de « l'ennemi » pour obtenir une paix douce de la part des États-Unis. La tension franco-américaine est donc immédiate. La France, victorieuse mais exsangue, espère obtenir des garanties de sécurité face à une Allemagne qu'elle juge éternellement dangereuse.

Dans ce contexte de désagrégation des empires (Autriche-Hongrie, Empire ottoman, Russie), la paix est difficile à préparer. La France est favorable à l'application du principe des nationalités (restauration de la Pologne et création de la Tchécoslovaquie). Mais, elle doit tenir compte dans le cas yougoslave des revendications contradictoires de ses alliés italiens et serbes. Au Moyen-Orient, elle redoute que la Grande-Bretagne, maîtresse du terrain, fasse tout pour l'évincer et ne pas appliquer les accords Sykes-Picot de 1916 prévoyant un véritable partage des territoires arabes entre les deux pays. À l'Est de l'Europe, les diplomates français craignent la contagion bolchevique et beaucoup souhaitent que leur gouvernement contribue à l'endiguer par les armes.

Partout, l'écho de la victoire des Alliés et Associés est immense. Tous les États, belligérants ou non, entendent être représentés à la Conférence de la Paix. La France obtient que celle-ci ait lieu sur son territoire et fait tout pour réussir ce moment au cours duquel Paris sera la capitale du monde.

Biographie

Robert Frank, professeur émérite à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, est membre de la Commission des Archives diplomatiques. Ses dernières publications : direction de l'ouvrage collectif Pour l'histoire des relations internationales (PUF, 2012) ; La hantise du déclin. La France 1914- 2014 (Belin, 2e édition, 2014).

Gerd Krumeich, professeur émérite à l'Université Heinrich Heine de Düsseldorf, est vice-président du Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme). Ses dernières publications : La Grande guerre. Une histoire franco-allemande (avec Jean-Jacques Becker, Tallandier, 2e édition, 2012) ; Le feu aux poudres. Qui a déclenché la guerre en 1914 ? (Belin, 2014).

Du même auteur : France. Ministère des affaires étrangères et du développement international