Collection(s) : La porte à côté
Paru le 15/10/2006 | Broché 24 pages
Dolce Vita ou Le Malentendu
Cette nouvelle d'Hubert Monteilhet nous plonge dans le système esclavagiste antique sous le règne de Néron, alors qu'un christianisme naissant, qui s'est déjà solidement implanté à Rome, apporte de nouvelles données à un vieux problème. Comment doit se comporter l'esclave chrétien, mâle ou femelle, exposé à d'humiliantes assiduités ?
Dans la villégiature idyllique de Baïes, sur la côte campanienne, déjà en proie aux séisme qui engloutiront bientôt. Pompéi sous Titus, un maître aimable est confronté à un familier désireux de bien faire, et qui semble avoir assimilé la fine doctrine de l'apôtre Paul de Tarse, citoyen romain soucieux d'arrondir les angles sans trop se mouiller. Une situation passablement ambiguë. Seul point réconfortant : les esclaves de l'époque étaient blancs, au sein d'une société qui n'était pas raciste pour deux sesterces.