Drames antiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 408 pages
Poids : 445 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-251-44717-9
EAN : 9782251447179

Drames antiques

de

- Sappho
- La toison d'or
- Les vagues de la mer et de l'amour

chez Belles lettres

Collection(s) : Bibliothèque allemande

Paru le | Broché 408 pages

35.00 Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés
Ajouter au panier

traduits, présentés et annotés par Gilles Darras


Quatrième de couverture

À travers ses trois drames dont les sujets sont empruntés à l'histoire et à la mythologie grecques, Sappho (1818), La Toison d'or (1821) et Les Vagues de la mer et de l'amour (1831), Franz Grillparzer (1791-1872) s'inscrit dans la tradition de la grande tragédie allemande (Goethe et Schiller) dont il est sans doute l'ultime héritier. Revisitant l'Antiquité avec le regard nostalgique de celui qui se voit comme « le dernier des poètes dans une époque prosaïque » , il brosse trois remarquables portraits d'héroïnes mythiques (Sappho, Médée, Héro) écartelées entre une vocation sacrée et un amour profane qui tout à la fois les arrache et les rend à elles-mêmes, mais au prix de la vie. Placée sous le double signe d'Éros et de Thanatos, cette expérience transgressive de la passion met à l'épreuve la relation de l'individu à l'autre, au monde et à soi. Franz Grillparzer, ce fils des Lumières profondément enraciné dans la culture classique et antique, explore les ressorts de cette crise d'identité avec une acuité psychologique et une sensibilité analytique qui, à maints égards, font de lui un des pionniers de la modernité viennoise.

Biographie

Franz Grillparzer (1791-1872) naît à Vienne à l'apogée des Lumières. Le succès retentissant de sa première pièce, L'Aïeule (1817), lui assure d'emblée la célébrité. Influencé par le classicisme weimarien (Goethe), féru de culture antique et inspiré par le théâtre du baroque espagnol (Calderón, Lope de Vega), Grillparzer assume l'héritage de la grande tragédie allemande en vers. Ses premières pièces sont bien accueillies, mais l'échec de sa comédie Malheur au menteur ! (1838) l'incite à se retirer de la vie théâtrale. Lorsqu'il meurt, en 1872, il est toutefois unanimement reconnu comme un grand dramaturge, à l'égal de Schiller. Les dix pièces qu'il a laissées (dont plusieurs tragédies historiques) figurent en bonne place au répertoire des scènes germaniques.

Gilles Darras, qui enseigne la littérature allemande à la Sorbonne et y dirige un atelier de théâtre en langue allemande, est spécialiste de l'époque classique et romantique. Ses travaux portent sur Schiller, Kleist, Grabbe, Grillparzer. Il a traduit Wallenstein de Schiller (L'Arche) et ses Écrits sur le théâtre (Belles Lettres).