Economie politique (L'), n° 80. Santé, pourquoi il faut changer de traitement

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 112 pages
Poids : 180 g
Dimensions : 15cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35240-226-8
EAN : 9782352402268

Santé, pourquoi il faut changer de traitement

chez Alternatives économiques

Serie : Economie politique (L'). Vol 80

Paru le | Broché 112 pages

Public motivé

Revue
12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

L'Economie politique n°8o

Un système en souffrance

Bonne nouvelle : les comptes de la Sécurité sociale devraient revenir à l'équilibre en 2019 après 18 ans dans le rouge. Si l'assurance maladie affiche toujours un léger déficit, c'est elle qui a le plus contribué au rééquilibrage des comptes. Ce rétablissement de la trajectoire financière a cependant un coût, pour les soignants comme pour les patients.

Du côté des professionnels de santé, le malaise atteint des proportions préoccupantes, en particulier à l'hôpital et dans les maisons de retraite : infirmières épuisées, services d'urgence saturés, manque d'effectifs. Les personnels subissent de plein fouet la cure d'austérité imposée depuis plusieurs années. Du côté des patients, notre système souffre d'importantes inégalités d'accès aux soins. Le problème de l'accès géographique est le plus médiatisé. Mais les mobilisations contre la fermeture de telle maternité ne doivent pas faire oublier les difficultés quotidiennes à trouver un médecin traitant ou un spécialiste - et pas seulement en milieu rural. Le renoncement aux soins peut aussi provenir de problèmes financiers, quand le reste à charge ou l'avance de frais pèse trop lourd pour certaines catégories de soins ou de population, signant l'échec de la politique de « responsabilisation » des usagers poursuivie depuis les années 1980. Enfin, le manque de coordination entre structures est en lui-même un obstacle à l'accès : le patient, laissé à lui-même, peut se perdre en route dès que son parcours de soins se complexifie... Au total, un assuré social sur quatre rencontrerait des difficultés à se soigner. Un ratio inacceptable pour un pays dont les dépenses de santé, à 11,7 % du PIB, sont parmi les plus élevées du monde.