Ecrits de prison : 1940-1944

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 1051 pages
Poids : 1244 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7011-4922-6
EAN : 9782701149226

Ecrits de prison

1940-1944

de

chez Belin

Collection(s) : Littérature et politique

Paru le | Broché 1051 pages

Tout public

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avec les contributions de Julian Jackson, Anne Simonin, Robert O. Paxton et al. | préface d'Antoine Prost


Quatrième de couverture

Jean Zay écrits de prison 1940-1944

Jean Zay (1904-1944), jeune et brillant ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts du Front populaire, fut l'objet de la haine acharnée de l'extrême-droite antisémite et anti-républicaine.

En 1939, il est encore ministre quand il démissionne pour combattre. Hostile à l'armistice, il s'embarque sur le Massilia, avec d'autres hommes politiques de premier plan, pour continuer la lutte en Afrique du Nord.

Arrêté au Maroc, ramené en France, il est jeté en prison. En octobre 1940, le régime de Vichy, à l'issue d'un simulacre de procès, le condamne à la déportation, peine inexécutable dans ces temps de guerre, qui se mue en incarcération. Le 20 juin 1944, des miliciens l'extraient de sa cellule pour l'assassiner dans un bois.

En prison, Jean Zay, quand la détention ne se fait pas persécution, lit et écrit. Ainsi parvient-il à composer un grand livre qui, sous le titre Souvenirs et Solitude, parut en 1946 et fut plusieurs fois réédité.

Le prisonnier écrit aussi, jour après jour, des lettres bouleversantes à sa femme et à ses proches. Et dans des carnets qu'il dissimule, il note des faits quotidiens, les nouvelles qu'il apprend de ses visiteurs (souvent proches de la Résistance), ses lectures et ses pensées.

Dans le présent volume, sont publiées pour la première fois la plus grande partie des lettres de prison de Jean Zay - incomparable document de vie et de pensée -, l'intégralité de ses carnets (qui, cryptés par le détenu, sont ici déchiffrés), ainsi que des pages qu'il intitule « L'Affaire Jean Zay » et où il se livre à un implacable démontage de ce qui fut le premier procès politique machiné par Vichy.