Ernst Toller. Vol. 2. Pièces écrites en exil

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 208 pages
Poids : 280 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782876612679

Pièces écrites en exil

de

- Plus jamais la paix
- Pasteur Hall

chez COMP'ACT

Serie : Ernst Toller. Vol 2

Paru le | Broché 208 pages

20.01 Indisponible

traduit par Huguette Duvoisin, René Radrizzani


Quatrième de couverture

Après sa libération (en 1924), accaparé par ses activités de conférencier, de défenseur du pacifisme, Toller n'écrit que relativement peu pour le théâtre; pourtant il est dans les années vingt, avec Georg Kaiser et Gerhart Hauptmann, l'auteur dramatique allemand le plus joué dans son pays comme à l'étranger. Devenu plus critique, plus objectif, son style se rapproche de ce qu'on appelle la «Neue Sachlichkeit (nouvelle objectivité)»; les scènes oniriques disparaissent.

Après 1933, ses oeuvres ne seront éditées de son vivant qu'en traduction anglaise. Nie wieder Friede! parut en 1937 à Londres sous le titre No more peace!, avec des couplets de W. H. Auden. Sa dernière pièce, Pastor Hall, publiée en 1939 dans la version de Stephen Spender et Hugh Hunt, devra attendre 1947 avant d'être montée sur une scène allemande et 1978 pour être imprimée dans sa langue originale.

À partir de 1933, Toller ne retourne plus en Allemagne. Il passe quelques années en Suisse, en Angleterre, à Paris, où il écrit son autobiographie Une Jeunesse en Allemagne. Lors des rencontres du Pen-Club, dénonçant avec courage les crimes nazis, il devient le porte-parole des auteurs allemands en exil et une figure exemplaire pour tous ceux qui ont fui l'Allemagne hitlérienne. Otto Nebel nota le 21 juin 1934 dans son journal intime: «Le soir, nous sommes allés à Morat, lire les journaux. L'un d'eux rapportait le discours d'Ernst Toller lors du congrès du Pen-Club à Raguse. C'est la chose la plus courageuse qu'un écrivain ait jamais osé exprimer en cette époque monstrueusement hostile à l'esprit. Chapeau!»

Tout au long de sa vie, Toller met son talent au service de la politique. Il est l'ami de Kurt Eisner, de Gandhi, de Nehru, d'Alfons Goldschmidt et de Franz Mehring. En 1938, il récolte des fonds pour soulager les victimes de la guerre d'Espagne. Affecté par la nouvelle de la chute de la République, abandonné par sa femme, démuni, il met un terme à ses jours le 22 mai 1939 dans un hôtel à New York.